L’élection présidentielle de 2021 au Bénin a, depuis quelques semaines, donné un regain aux mouvements de jeunes et de femmes. Ces mouvements, montent de plus en plus au créneau pour susciter la candidature du président Patrice Talon. Ce phénomène réjouit le Directeur de la communication (DCOM) de la présidence, Wilfried Léandre Houngbédji. Il confie être à la fois surpris et satisfait. «Ce que je peux dire sincèrement de la position qui est la mienne, je suis plutôt agréablement surpris et satisfait », a-t-il indiqué aux confrères de Mono FM.
Il fait remarquer qu’à l’arrivée du chef de l’État, il a décidé de rester fidèle aux engagements qu’il a pris vis-à-vis du peuple en mettant en œuvre les réformes. Ces réformes ont pu être jugées impopulaires, affectant sa popularité. Et donc, «nous avions eu mal. Mais le chef de l’Etat a dit : ‘’ je ne serai jamais un vulgaire politicien. Je veux rester un homme d’Etat, et un homme d’Etat doit avoir le courage de son action, convaincu que cette action est pertinente et que demain, elle va produire les fruits que les populations lui reconnaîtraient ’’ », a rappelé le DCOM.
Il pense que «c’est exactement ce que nous sommes en train de vivre aujourd’hui ». Pour lui, «il y a trois, quatre ans, les populations n’avaient pas compris que nous ayons un chef d’État qui décide d’appliquer le programme qu’il a soumis au peuple ». Parce que, «généralement, quand on arrive là, on se dit que le plus dur est fait. Pour le reste, on s’en fout. Je fais à minima ». Or, selon Wilfried Léandre Houngbédji, le chef de l’Etat Patrice Talon a dit : «nous ne devons plus nous contenter d’ambition à minima. Le Bénin doit grandir. Faisons les réformes audacieuses qu’il faut quoiqu’elles nous coûtent ».
Juste reconnaissance
A cette époque, personne ne pouvait affirmer que le président Talon va faire deux mandats, sans risque de se faire lyncher. Alors, il se réjouit aujourd’hui parce qu’il est convaincu que tous ceux qui diraient plutôt qu’il ne doit plus rester, c’est eux qui courent ce risque. Pour lui, «les populations se rendent compte que c’était pertinent d’avoir engagé toutes les réformes à l’actif du gouvernement de la Rupture pour un nouveau départ, que c’était pertinent d’avoir résisté et tenir ferme parce que le président de la République était, dès le départ, convaincu de son action et de son utilité ». Et il conclut : «nous avons le sourire parce que, c’est déjà le signe que le mandat présidentiel en cours est une réussite ».
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