À la demande du Nigeria, le Canada a décidé d’intercepter et saisir un jet d’affaires Bombardier. Sur demande spécifique des autorités nigérianes, les forces de l’ordre ont décidé d’agir du côté de Montréal. Saisie, la Cour supérieure du Québec a confirmé que l’appareil, au cœur d’une affaire de corruption, pourrait rester sur place.
Après s’être posé à l’aéroport Montréal-Trudeau, le Global 6000 créé par Bombardier, a été saisi par les autorités canadiennes. Dans les faits, l’appareil est au cœur d’un scandale d’état puisqu’il appartiendrait à Dan Etete, ancien ministre du pétrole, soupçonné d’avoir blanchi de l’argent détourné à l’État. Plus précisément, il aurait créé une société pétrolière, qui aurait reçu un juteux contrat lorsqu’il était encore ministre.
Un Global 6000 de Bombardier saisi au Canada
Niant les faits reprochés, ce dernier est toujours sous le coup d’un mandat d’arrêt. Soucieux de se débarrasser de l’appareil, Etete a décidé d’en faire la rénovation, avant de le vendre. Souhaitant récupérer une partie des fonds volés, le Nigeria a donc décidé de rapidement agir. De son côté, l’avionneur Bombardier a affirmé qu’il n’était au courant de rien dans cette saisie et que l’avion, vendu en 2011, ne l’a pas été à Dan Etete.
Une mauvaise nouvelle pour l’avionneur
Une mauvaise publicité pour le groupe, qui a déjà été pointé du doigt l’an dernier. En effet, un Global 6000 appartenant cette fois-ci à l’entreprise Westdawn Investments, propriété de la famille Gupta, accusée de corruption et d’ingérence lorsque le président Zuma était alors au pouvoir, a été saisi par les autorités canadiennes.
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