Donald Trump : mauvaise nouvelle concernant une affaire judiciaire

L’actuel locataire de la Maison-Blanche devra se rendre devant la justice de son pays pour répondre des accusations de viol et de diffamation formulée contre lui par la journaliste et auteure E. Jean Carroll. A en croire les informations relayées par le média américain New-York Times ce vendredi 7 août, la juge de New York, Verna L. Saunders n’aurait pas voulu mettre temporairement une pause à la procédure. Les avocats du président américains avaient essayé de la retarder.

Immunité présidentielle

Ils avaient évoqué l’immunité contre les poursuites civiles qu’accorde la Constitution du pays à un chef d’Etat en exercice. Ces arguments ont été balayés par la juge de New York, Verna L. Saunders qui a brandi à son tour comme argument contre les avocats une récente décision de la Cour suprême rendue au mois de juillet 2020. La femme de droit faisait remarquer notamment que le président américain ne pouvait jouir d’une immunité absolue contre les assignations pénales de l’État. Avec cette décision rendue par la juge, ce procès intenté contre le richissime homme d’affaires américain amorce une phase plutôt décisive.

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Les faits remontent en 1996

Rappelons que l’accusatrice du président américain a dévoilé les faits dans les colonnes du magazine New York en juin 2019. La septuagénaire faisait remarquer notamment que l’homme politique se serait enfermé dans une cabine d’essayage du magasin new-yorkais Bergdorf Goodman avant de l’embrasser de force et de la violer. Les faits se seraient produits entre 1995 et 1996. Donald Trump a nié les faits sur toute la ligne. Il déclarait notamment que la journaliste et auteure E. Jean Carroll n’était principalement pas son genre de femme.

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