Hausse des subventions au Sénégal : l’ASCOSEN demande l’arrêt des paiements de scolarité

L’ASCOSEN est l’association des consommateurs du Sénégal, un organisme de défense des intérêts des consommateurs. Une association qui comme toutes les associations de ce type, tente de porter la voix du consommateur lambda qui plus souvent qu’à son tour, en Afrique notamment, paie les frais des politiques commerciales, financières ou économiques des structures publiques ou privées. Ce vendredi, l’association par la voix de son président demandait à tous les parents d’élèves sénégalais, de ceux surtout qui avaient leurs enfants dans les structures privés de s’abstenir du paiement de complément de scolarité.

Momar Ndao lance un appel…

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Momar Ndao est le président de l’ASCOSEN, une association dont il préside aux destinées depuis 1994. Ce Jeudi, le premier des consommateurs sénégalais par le biais d’une vidéo publiée sur Facebook et livrée en wolof, le dialecte le plus couramment parlé au Sénégal, avait lancé un appel. Mr Ndao avait demandé en substance, à tous les parents d’élèves de structures privées d’éducation au Sénégal de ne pas, pour les arriérés de scolarité dus, payer au-delà du mois de Mars.

Un appel singulier, qui se justifierait selon le président de l’ASCOSEN, par le fait que l’état sénégalais avait consenti, à cause de la crise sanitaire, le sacrifice d’appuyer avec une enveloppe financière des écoles et établissements privées. Pour Momar Ndao, les écoles privées ayant reçu une aide substantielle financière pour leur permettre d’atténuer l’impact de la crise, ne pouvaient plus exiger ; de leurs clients, en l’occurrence les parents d’élèves ; le paiement d’arriérés pour lequel ils avaient reçu compensation.

Les parentes d’élèves comme nombre de sénégalais, avaient été fortement impactés économiquement par la crise sanitaire. Aussi avait-il demandé à tous les parents d’élèves, de ne pas payer à partir de Mars, mois officiel du début de la pandémie au Sénégal, les mois restants dus pour la scolarité de leurs enfants. En juillet c’étaient 1 454 établissements qui avaient bénéficié d’un appui financier, le tout pour une enveloppe globale d’un milliard de francs CFA. Une enveloppe qui avait été depuis revu à la hausse jusqu’à hauteur de trois milliards, pour impacter un plus grand nombre d’établissements.

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