Liban : manifestations violentes après les explosions

Suite aux explosions meurtrières et destructrices au port de Beyrouth le mardi 4 août dernier, plusieurs groupes d’individus sont descendus dans les rues pour manifester contre le pouvoir en place. Ces manifestants accusent en effet, le gouvernement de corruption et de négligence quatre jours après les explosions meurtrières qui ont fait plus de 150 morts avec des milliers de blessés. Les explosions selon le président libanais Michel Aoun pourraient avoir été causées par la « négligence » ou par un « missile ».

Lors des manifestations, les protestataires ayant à leur tête d’anciens officiers de l’armée à la retraite, ont pris d’assaut le siège du ministère des Affaires étrangères qu’ils ont baptisé « Quartier général de la révolution ». Certains ont réussi à pénétrer les bureaux du bâtiment ministériel quand d’autres dehors brûlaient des photos du président de la République. « Nous allons rester là. Nous appelons tous les Libanais à occuper les ministères » déclarait l’un des protestataires dans un mégaphone.

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Un policier tué

Toutefois, ils ne vont pas rester là trop longtemps. En soirée, l’armée s’est mobilisée afin de les déloger du ministère. Les manifestations ont occasionné plus de 110 blessés dont plusieurs ont été hospitalisés d’après des responsables de la Croix qui s’étaient confiés aux médias locaux. Selon L’Orient-Le Jour, un policier a été tué lors des violents heurts avec les manifestants.

Afin de calmer les ardeurs, le Premier ministre a lors d’un discours télévisé ce soir, estimé que seules « des élections anticipées peuvent permettre de sortir de la crise structurelle », indiquant qu’il était partant pour rester encore deux mois au pouvoir, le temps que tout le monde soit mis d’accord.

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