L’insécurité au Nigeria devient de plus en plus préoccupante. L’ONG Amnesty International a fait état d’un bilan peu reluisant de la situation. Selon l‘organisation, le nord-ouest et le centre du pays ont été sujets à une « inquiétante escalade d’attaques et d’enlèvements ». Depuis le mois de janvier, un minimum de 1 126 villageois aurait été tué par des groupes armés.
L’ONG a dénoncé l’inaction des forces de l’ordre
Il se peut que plusieurs de ceux-ci, agissent sans avoir de motivation idéologique. Cependant, des experts préviennent contre le fait qu’ils aient un rapprochement avec les groupes djihadistes, se trouvant dans la localité. Amnesty International n’avait pas hésité à fustiger l’inaction « honteuse », des gouvernements locaux et de l’Etat fédéral. Aussi, avaient-ils dénoncé l’inaction des forces de sécurité qui « échouent à prendre des mesures efficaces pour protéger les populations ». Par contre, la situation n’a fait qu’aller de mal en pire, dans les régions du nord et du centre du Nigeria. Dans ces zones, les populations sont en proie à la terreur de plusieurs voleurs de bétails. Ceux-ci lancent des raids meurtriers dans les villages.
Ils participent également à une grande échelle à des enlèvements contre rançon. Face à l’augmentation des attaques, le chef de l’Etat Nigérian, Muhammadu Buhari a trouvé que « la police nationale, l’armée et les autres agences de sécurité pourraient faire beaucoup mieux ». Aussi, le Sénat a-t-il adopté une résolution qui demande une nouvelle stratégie et la suspension des chefs de l’armée, tant sur le plan du renseignement qu’opérationnel.
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