Depuis quelques années, les États-Unis et la Chine sont enlisés dans un conflit économique, les deux superpuissances sont également en désaccord sur d’autres points. En effet, le climat devient très tendu entre Washington et Pékin lorsque le sujet relatif aux Ouïghoures est abordé. Régulièrement, le gouvernement américain dénonce des manquements aux droits de l’Homme, atteintes qui selon les américains, visent la communauté musulmane des Ouïghours.
Depuis de nombreuses années, les américains pèsent de tout leur poids afin que les droits des Ouïghours soient respectés. Il y a quelques semaines, l’administration Trump a pris de sévères sanctions à l’encontre de quatre responsables chinois qui sont des hauts cadres du parti communiste chinois dans la région du Xinjiang où l’on retrouve la minorité Ouïghour. Hier, Vendredi 31 juillet, les USA ont pris de nouvelles sanctions contre une entreprise chinoise et deux de ses responsables.
Washington hausse une nouvelle fois le ton
Il est reproché à ces deux dirigeants, d’avoir une part de responsabilité dans les violations des droits de l’Homme visant certaines communautés dans la zone sensible du Xinjiang. L’équipe de Donald Trump est même allée plus loin en inscrivant l’entreprise chinoise sur une liste noire. Ces sanctions ne sont pas anodines car elles ciblent des bonzes du parti communiste.
La société chinoise a des ramifications bien étranges, constituée d’anciens militaires et de civils. L’activité de la structure est principalement localisée dans la région du Xinjiang, les membres sont pour la plupart de l’ethnie majoritaire Han. Face aux récurrentes accusations des États-Unis, Pékin a toujours nié le fait de procéder à des mauvais traitements contre les Ouïghours.
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