Sénégal : l’agression de journalistes des « Echos » révolte les acteurs de la presse

Ce lundi 03 août, le siège du journal sénégalais, Les Echos a été partiellement saccagé par un groupe d’individus. Depuis que le quotidien a écrit dans l’un de ses articles que l’influent Serigne Moustapha Sy par ailleurs président du Parti de l’unité et du rassemblement (PUR) avait contracté la covid-19, le journal Les Echos a reçu des menaces venant de toute part. Dans son ensemble, le monde de la presse au Sénégal a vivement condamné le saccage du siège Les Echos.

Hier, les responsables du journal sénégalais avaient affirmé que les individus avaient détruit une grande partie du matériel de travail, il se pourrait donc que le quotidien ne puisse pas mener normalement ses activités pendant une assez longue période. Il y a quelques heures, Abdoulaye Diop, le ministre de la culture et de la communication du pays de la Teranga a dénoncé l’acte complètement lâche qui a visé le siège du journal Les Échos.

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« Un acte abjecte »

Pour Abdoulaye Diop, le Sénégal est un Etat de droit où le principe de la liberté de presse est sacré. « Tout en exprimant mon entière solidarité au Directeur de publication et aux travailleurs, je condamne, fermement, de telles dérives qui n’honorent pas leurs auteurs et qui ne peuvent, aucunement, être tolérées » dira Abdoulaye Diop dans un communiqué transmis aux médias.

Pour le ministre de la culture, de tels actes ne doivent plus se répéter au risque d’effriter le climat social dans un contexte où le pays est frappé de plein fouet par la pandémie du coronavirus. Le ministre de la communication appelle à l’union pour faire face aux énormes défis à venir.

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