Tchad : révélations sur des présumés terroristes de Boko Haram

A la faveur d’une sortie média médiatique qu’il a effectuée, le président de la Commission nationale tchadienne des droits de l’Homme a fait des révélations sur les conditions de décès de 44 détenus en prison à N’Djamena. Ces derniers étaient comptés parmi les 58 personnes arrêtées suite à l’opération baptisée Colère de Bohoma. Cette manœuvre aurait permis selon le gouvernement à maîtriser plus de 1.000 terroristes dans la région du lac Tchad.

Mauvaises conditions de détention

 Selon les confidences qui ont été faites par Oumar Djidda, Président de la Commission nationale tchadienne des droits de l’Homme, «les 44 sont morts des suites des mauvaises conditions de détention»«Ils ont été enfermés dans une cellule qui est très petite, qui était réservée au maximum pour 20 personnes, on a entassé le triple, cela veut dire 58 personnes. Et la cellule n’a pas d’aération et les conditions de température étaient de presque 50 degrés», a fait savoir ce militant des Droits de l’Homme au Tchad.

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Un officier disparaît avec la clef de la cellule

Le président de la Commission nationale tchadienne des droits de l’Homme a consigné dans un rapport les différentes remarques qui ont été faites sur cette situation. Il a notamment identifié plusieurs personnes qui seraient responsables du décès des détenus. Il a particulièrement cité le nom  chef de la Légion №10 de la Gendarmerie. Cet officier de l’armée tchadienne aurait « pris la clé et a disparu avec la clé toute la nuit, il est parti et il a passé la nuit en ville chez lui».

Certains agents insensibles à l’appel des détenus…

 «Les autres responsables, les gars de la CNRJ qu’on a envoyés pour assurer la sécurité du bâtiment. Ceux-là, ils ont entendu les cris, ils ont entendu les gens frapper à la porte, ils ont entendu les gens dire qu’ils étaient en train de mourir, mais ils n’ont pas daigné porter secours [aux] personnes en danger», a également affirmé Oumar Djidda, Président de la Commission nationale tchadienne des droits de l’Homme.

Une réponse

  1. Avatar de Toto
    Toto

    C est triste que cela se passe en afrique ou tu ne doit point supprimer la vie de ton semblable mais le Dieu des ancestres parlera un de ces jours

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