Les autorités ghanéennes se sont finalement prononcées sur les différentes accusations formulées par le Nigéria concernant le dossier relatif à l’expulsion de ses ressortissants. Par le canal d’une correspondance, le ministre ghanéen de l’Information, Kojo Nkrumah a fourni des explications sur les motifs pour lesquels les Nigérians en question ont été déclarés persona non grata sur le territoire ghanéen. L’officiel ghanéen mettait notamment l’accent sur le fait que les différentes personnes expulsées d’origine nigériane aient mené des activités contraires aux lois du pays.
Impliqués dans des activités criminelles…
Ces Nigérians seraient accusés pour la plupart de vol de fraude et de bien d’autres choses. «En 2019, sept cents (700) Nigérians, qui auraient été impliqués dans des activités criminelles telles que la fraude, la prostitution, le vol à main armée, etc., ont été expulsés. », a déclaré le ministre ghanéen de l’Information, Kojo Nkrumah. Ce fut l’occasion pour le ministre de revenir sur un certain nombre d’accusations qui avait été formulées contre son pays.
Difficulté d’accès au permis de séjour
Il a notamment abordé le sujet relatif à la fermeture de boutiques appartenant aux Nigérians et les différentes difficultés rencontrées par ceux-ci pour obtenir le permis de séjour. Rappelons que cette réaction du ministre ghanéen de l’information fait suite à la déclaration qui a été faite par le ministre nigérian de l’information dans un communiqué.
«Fermeture de magasins appartenant à des Nigérians; plus de 300 magasins nigérians ont été fermés pendant quatre mois à Kumasi en 2018; plus de 600 magasins de Nigérians ont été fermés en 2019 et, actuellement, plus de 250 magasins de Nigérians ont été fermés. », indiquait notamment le communiqué signé par le ministre de l’Information Lai Mohammed.
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