Ce lundi, dans un arrêt de campagne dans le Wisconsin, le président américain Donald Trump n’avait pas manqué de faire un clin d’œil à son adversaire politique déclaré, le démocrate Joe Biden. Pour Trump, il n’y avait plus à démontrer qu’il avait lui, une carrure présidentielle capable de tenir la dragée haute aux plus « grands » de ce monde, que ce soit la Russie, la Chine ou encore la Corée Du Nord. Pour ce qui était de Joe Biden, c’était selon Trump, une autre histoire.
Trump s’attaque à Biden…
En 2016, M. Trump a perdu de peu le Minnesota contre Hillary Clinton, mais a remporté une victoire surprise dans le Wisconsin de moins d’un point de pourcentage. Ce lundi donc, Donald Trump était en dans le Wisconsin en terrain ‘’ami ’’. Aussi ne s’est-il pas gêné, alors que les démocrates se préparaient à lancer leur Convention nationale, à envoyer des piques à leur candidat aux prochaines présidentielles, Joe Biden. Reprenant une de ces remarques favorites quand il s’agissait de Biden, le président Trump avait encore une fois fait allusion à l’âge et à la capacité à gouverner du candidat de 77 ans.
Lors du rassemblement, M. Trump a fait l’affirmation non prouvée selon laquelle ‘’Joe l’endormi ’’ souffrirait d’un déclin cognitif, qui induisait des interrogations quant à sa capacité à traiter d’égal à égal à des « joueurs d’échecs de classe mondiale » qu‘étaient Tayip Erdogan, le président turc, Vladimir Poutine, le président russe et son homologue chinois, Xi Jinping.
Pour Donald Trump, Tous ces « grands » espéraient bien que ce soit Biden qui sorte vainqueur en Novembre prochain, parce que pour eux, Biden serait un adversaire facile à ‘’gérer’’. Même dans ses « meilleures années », avait ajouté le président américain, Joe Biden n’avait été fameux. Tout le contraire de lui, qui avait même réussi à « s’entendre » avec Kim Jong Un, le leader nord-coréen. Pourtant selon la presse américaine, qui rapportait de récentes statistiques, Joe Biden menait Trump de 6 points dans les sondages, 49% à 43%, tandis que 7% avaient déclaré qu’ils voteraient pour quelqu’un d’autre ou qu’ils étaient indécis.
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