Un bébé sevré qui ne pleure pas à haute voix, mourra sur le dos de sa mère

Bien que l’Afrique soit considérée avoir un des taux les plus faibles en éducation, l’éducation sur le grand continent noir débute très tôt en réalité et ce dès le berceau avec pédagogie. Ce proverbe zimbabwéen vous indiquera la raison. La pédagogie et l’éducation sont véhiculées à travers la tradition orale de génération en génération depuis des siècles et s’effectuent simultanément dans les activités quotidiennes. Dès l’enfance, les sociétés africaines donnent des bases de la vie. Ils apprennent à leurs héritiers à marcher, à exécuter des tâches domestiques et agricoles, à se défendre, à se nourrir, à courir, à maîtriser leur spiritualité, apporter un gain à la famille/village d’appartenance et bien d’autres éléments de la vie. Un bébé sevré en moyenne sur le continent africain auparavant avaient entre 2 ou 4 ans et voire plus avant les années 2000.

Dans le cadre de ce proverbe, le bébé sevré représente tout individu quelque soit son âge une fois qu’il a passé le cap du sevrage. Un bébé sevré pouvait déjà s’exprimer par de petits mots ou avec des actions simples, enseignés par ses parents. Le sevrage est utilisé ici pour représenter un niveau de maturité de la personne concernée. Dans le dos il serait difficile de voir ce qui s’y passe, alors le dos de la mère est pour indiquer que celle-ci ne peut pas savoir ce qui s’y passe (référence au proverbe de la bosse du chameau). Toujours dans le cadre de ce proverbe, les sages évoquent un « bébé sevré qui ne pleure pas à haute voix mourra sur le dos de sa mère » afin de démontrer qu’en étant plus âgé qu’un bébé en bas âge et au dos de sa maman, celle-ci ne lui accordera plus autant d’attention d’autant plus qu’elle a d’autres tâches à accomplir. Ceci également même s’il a faim sans attendre qu’on lui accorde de l’attention.

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On apprend ainsi donc dès le bas à âge aux enfants à exprimer leurs besoins les plus élémentaires car le sens de responsabilité s’apprend dès le berceau et ceci même avec les choses les plus simples. La véritable signification de ce proverbe africain est de rappeler à ses héritiers et ceux qui l’entendent qu’un individu doté d’un minimum de maturité, dès qu’il est sevré doit toujours manifester ses besoins à son entourage dont sa propre mère car ces derniers ne peuvent pas toujours ou nécessairement le savoir.

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