D’après un décret royal cité par la presse saoudienne ce mardi, le prince Fahad ben Turki, commandant des forces conjointes, et son fils Abdulaziz ben Fahad, vice-émir de la région d’Al-Jouf, font l’objet d’une enquête pour corruption et ont été limogé ce 31 août. Plusieurs autres officiers et civils du ministère de la Défense sont également poursuivis pour corruption sur demande du prince héritier Mohamed Ben Salman, d’après le même un décret.
Il s’agit de la dernière purge entamée depuis fin août avec le limogeage de gouverneurs et fonctionnaires du ministère de l’Intérieur poursuivis pour corruption dans le cadre de projets touristiques en développement dans le royaume. Pour de nombreuses personnes qui sont opposées au régime du prince héritier, celui-ci se cache derrière la lutte contre la corruption pour renforcer son pouvoir en se débarrassant de tous potentiels successeurs. Il renforce de même son contrôle sur la sécurité du pays et réprime toute opposition à son pouvoir.
Une campagne entamée depuis 2017
Notons par ailleurs qu’en novembre 2017, une grande campagne de lutte contre la corruption avait été lancée dans le pays. De nombreux princes, ministres et hommes d’affaires avaient été maintenus prisonniers dans l’hôtel Ritz-Carlton de Ryad. Retenus pendant plusieurs semaines avant d’être relâchés, certains avaient dû signer des accords financiers avec le gouvernement, qui avait annoncé avoir récupéré plus de 400 milliards de rials soit plus de 90 milliards d’euros.
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