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Saka Saley : l’alternance est pratiquement impossible avec le mode de parrainage retenu

Par Prince Amassiko
il y a 6 mois
(Tout le monde en parle)
17 Commentaires
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Capture écran : Youtube

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La question du parrainage continue d’être au centre des débats au fur et à mesure que les élections présidentielles de 2021 approchent. Elle a été d’ailleurs au cœur d’une intervention du juriste et consultant Nourou-Dine Saka Saley sur Africa 24  ce samedi 12 septembre 2020. Selon lui, d’une manière brutale et brute, «la possibilité pour les candidats n’étant pas du camp du pouvoir est de zéro ». Dans son explication, il trouve qu’il y a un délit d’initié au niveau législatif «parce que les élections législatives de 2019 avec le taux de participation largement en deçà des 30 %, ont abouti en fait à ce qu’une seule frange de la politique béninoise soit présente à l’Assemblée nationale ».

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Autrement dit, le parti du chef de l’Etat divisé en deux branches s’est arrogé à lui tout seul 83 (désormais ramenés à 82 députés) députés de l’Assemblée nationale. «Ce qui, pour Saka Saley, pose un problème de délit d’initié parce que la situation exceptionnelle de l’Assemblée nationale actuelle, fait que toute disposition liée à un parrainage qui devrait inclure les députés ne devrait pas être applicable à toute élection présidentielle qui interviendrait pendant le mandat de cette législature ou tout autre formation politique hors de celle du chef de l’Etat n’est pas présente à l’Assemblée nationale ».

Il rappelle que la deuxième possibilité pour le parrainage vient des maires. Mais «nous avons également à ce niveau un délit d’initié parce qu’une loi en cours d’installation des conseils communaux et municipaux a rendu maintenant obligatoire la désignation et non plus l’élection des maires ». Ce qui pose un problème de légitimité dans le sens où le maire élu n’est pas l’équivalent du maire désigné. «Si la désignation liée au parrainage devrait être dans le sens d’une amélioration du système électoral, les députés conscients qu’ils sont dans une situation exceptionnelle, auraient pu prévoir une disposition transitoire qui ne les met pas en position exclusive de pouvoir désigner un candidat », soutient-il. Ce qui fait qu’aujourd’hui, les autres partis de la classe politique béninoise sont d’office exclus du parrainage lié aux députés.

Comment lever l’obstacle ?

Nourou-Dine Saka Saley informe qu’il y a plusieurs thèses qui ont cours actuellement au Bénin par rapport à la question du parrainage. Il y a la première thèse qui veut que le parrainage soit respectueux de l’éthique politique «c’est-à-dire les députés de l’opposition ou de la mouvance, en l’occurrence, nous n’avons pas de député de l’opposition, les députés de la mouvance ne doivent parrainer que les candidats de la mouvance pour des questions de respect de l’éthique politique ». Il y a une autre frange, «que j’appellerais beaucoup plus compromissoire qui voudrait que les députés de la mouvance puissent parrainer un candidat de l’opposition ». Selon cette thèse, «il faudrait que tout candidat de l’opposition ou tout candidat hors de la mouvance présidentielle se porte vers ses adversaires politiques avec son projet de société décliné et que ce soit ses adversaires politiques qui décident si et dans quelle condition il pourrait être candidat contre eux ».  

Une nouvelle forme de République

L’ex-conseiller technique au secteur privé du ministre d’Etat au plan et au développement du Bénin relève que le 6 avril 2016, le président de la République a prêté serment pour un mandat de cinq années. La révision de la Constitution qui est intervenue a rajouté 45 jours au mandat du président en cours. Il précise que cinq ans et cinq ans 45 jours, ce n’est pas la même chose. Ensuite, il met en exergue les modifications qui sont intervenues dans le fonctionnement de plusieurs institutions. Pour lui, «quand on compare aujourd’hui les modifications et le traitement qui en est fait dans les constitutions dans les pays voisins comme la Guinée et la Côte d’Ivoire, où ils revendiquent une nouvelle République, nous pouvons sans trop nous tromper et sans trop prendre de risque parler tout au moins de nouvelle forme de de République à défaut de parler de nouvelle République ».

Les conséquences d’une élection dans ces conditions

A en croire le juriste, la question du parrainage aussi doit-être vue sous un angle différent. Parce qu’au Bénin, la constitution parle d’un ticket, un duo (président et vice-président). «Est-ce qu’il faut comprend le parrainage comme le parrainage du seul candidat à la présidence de la République ou alors du duo présidentiel. Est-ce qu’un candidat parrainé a le choix de sortir de son chapeau un vice-président qui ne sera peut-être pas le choix de ceux qui l’ont parrainé  ou alors il faut penser à un parrainage du duo ? », s’interroge le consultant. Plus encore, il estime que «la question de la transparence et de l’indépendance des diverses institutions impliquées dans le processus électoral mérité également d’être posée ». Il prévient que «si nous nous retrouvons par miracle à échapper à une crise pré-électorale et que nous avons uniquement des candidats issus du pouvoir nous risquons de ne pas pouvoir avoir une élection au sens organique et au sens démocratique du terme ». «Nous risquons de ne, malheureusement pas avoir la possibilité d’avoir une alternance », conclut Nourou-Dine Saka Saley. 

Commentaires 17

  1. george dit :
    14 septembre 2020 à 15:37

    Au benin il y a trop de demi lettré qui se prenent pour des intellos.
    je signale à ce monsieur que l’alternance dans les pays democratique n’est pas automatique si on a l’homme qu’il faut à la tete du pays et si la constitution lui donne droit à un second mandat.
    Arreter d’abrutir le peuple avec des contre verités . il n y a pas que la politique pour servir son pays , allez chercher du boulot les vauriens

    Répondre
    • Nougbodoto dit :
      18 septembre 2020 à 23:31

      Commentaire hors sujet et suspect. Il n’a fait que constater que le système que vous avez mis en place empêche l’alternance. Nulle part il n’a dit qu’il fallait obligatoirement une alternance. Il dit juste qu’il faudrait que l’alternance soit possible, si telle est la volonté du peuple. Or votre réaction épidermique et complètement à côté de la plaque montre que vous êtes sur la défensive. Vous vous accusez par conséquent d’avoir exprès créé un système chimérique.

      Répondre
  2. Karandix dit :
    14 septembre 2020 à 15:33

    S’il ne tenait qu’à moi, votre histoire de “démocratie”, européenne copier- coller, on en aurait fini depuis.
    Depuis 1999, quel pays en Afrique peut se targuer d’avoir mis en place les base d’un développement économique ? Aucun. Le problème n’est pas encore identifier.

    Répondre
  3. Zola dit :
    14 septembre 2020 à 05:08

    Rassurez-vous compatriotes. Qui dit que talion sera encore en vie pour briguer ce mandat pour lequel ils ont détruit les bases de notre démocratie chèrement acquise! Qui aurait cru qu’un certain Amadou Gon Coulibaly serait définitivement hors jeux et déjà oublie en Côte d’Ivoire! Donc tout ce qu’ils font est vanité de vanité et le dernier mot revient au Créateur.

    Répondre
    • George dit :
      16 septembre 2020 à 08:04

      Tu es un abruti haineux, tu recherches là mort de ton prochain et tu viens mêler dieu dans vos histoires d’homme. Tu es un imposteur

      Répondre
      • Nougbodoto dit :
        18 septembre 2020 à 23:40

        Décidément, je commence à douter que ce soi-disant George soit en possession de tous ses esprits. En quoi est-ce que “Zola” a-t-il dit qu’il fallait que Talon meure?
        Il dit juste que quand nous, les hommes, prenons des décisions, nous n’oublions que nous maîtrisons pas l’avenir. L’exemple qu’il a pris est lié à la mort d’AGC. Mais il existe une foultitude d’autres exemples où, sans qu’il y ait eu mort d’homme, un simple petit événement imprévu a mis à l’eau des plans savamment orchestrés. En somme, malgré le tripatouillage constitutionnel et le verrouillage des institutions, vous n’êtes sûrs de rien.
        J’espère que George a compris maintenant.

        Répondre
  4. Citoyen dit :
    13 septembre 2020 à 23:56

    Vous ne devez avoir vos yeux que pour pleurer!!!!! Voila l’une des consequences de la politique de la chaise vide!!! Vous avez compris mais trop tard!!

    Répondre
  5. Paul Ahehenou dit :
    13 septembre 2020 à 23:02

    C’est tout de même déplorable d’avoir à faire avec des gens qui annoncent leur défaite avant d’aller au combat. Ils passent tout leur temps à citer des textes de lois, à parler de légitimité des députés, etc. Ce ne sont pas des hommes d’actions mais de discours inutiles, qui ont peur de la compétition. Le Bénin peut-il progresser avec ces genres de personnes ? J’en doute. Qu’ils continuent à affirmer que ‘toute alternance est impossible’, nous avec la rupture, nous continuons le chemin du développement avec le Président Talon. Ils finiront par nous retrouver au sommet, quand le Bénin sera un pays développé, car c’est là que son excellence le Pdt Talon amènera le Bénin.
    Il y a une autre catégorie de personnes qui rêvent d’un soulèvement ! Qu’ils continuent leur rêverie. Ils se réveilleront dans le Bénin révélé qui sera parmi les pays développés. De ce nombre sont les AZIZ, NAPOLEON, SONAGNON, OLLA, etc. Doux rêves à vous chers amis !

    Répondre
    • Sonagnon dit :
      14 septembre 2020 à 04:31

      Le Bénin est un pays démocratique et nous demandons l’application des règles démocratiques c’est tout.

      Que ce soient les députés et les maires du camp présidentiel qui valident la candidature du candidat de l’opposition qui va affronter le candidat du pouvoir ne vous pose pas un problème d’équité ???

      Vous savez réfléchir ??? Le Bénin est à nous tous, donc aucune entrave à la compétition, c’est tout ce Qu’on demande. Que soit juge le seul peuple souverain.

      Au cas contraire, le combat se fera avec tous les moyens humainement possibles.

      Répondre
  6. Napoléon1 dit :
    13 septembre 2020 à 22:28

    Hitler et son “Waffen SS” était aussi longtemps fort jusqu’à ce que les américains sont entrés dans la guerre avec tous les risques. Lorsqu’on fait la guerre, quand on descend dans les rues, ce n’est point avec des enfants de coeur, mais avec des hommes décidés, déterninés et dépourvus de toutes considération mondaine.

    Répondre
  7. ZATIN dit :
    13 septembre 2020 à 22:26

    Il ne manque pas d’air ce garçon : au lieu de vous soumettre aux lois de la République, toi et tes amis aviez choisi la résistance, exigeant l’abrogation de toutes les lois. Voyant les FCBE s’engouffrer victorieusement dans la brèche, vous avez compris, trop tardivement, la nécessité de sollicité le récépissé pour le parti Les Démocrates avec les militants FCBE.
    Par ailleurs, à l’instar des résistants, tu racontes des balivernes au sujet d’une prétendue possibilité d’une nouvelle République au Bénin, à l’instar de ce qui se passe en Guinée et en Côte d’Ivoire. Cela est absolument faux. En effet, le Bénin dispose aujourd’hui d’une constitution verrouillée pour toute tentative de troisième mandat. A cet effet, l’article 47 de la loi fondamentale du 7 novembre 2019 dispose que « En aucun cas, nul ne peut, de sa vie, exercer plus de deux mandats de Président de la République » . Il s’agit d’un verrou absolu qui devrait être inscrit dans le dispositif de gestion des crises à la CEDEAO et à l’Union Africaine pour décourager les tentatives de troisième mandats en manipulant la notion de nouvelle République.

    Répondre
  8. Napoléon1 dit :
    13 septembre 2020 à 22:20

    J’adhère à 100 %. IL faut organiser le soulèvement populaire comme au Mali et les balayer de là.

    Répondre
    • Sonagnon dit :
      14 septembre 2020 à 04:40

      Si jamais le Professeur Aïvo n’est pas candidat, il y n’y aura plus de démocratie au Bénin.
      Même s’il faut louer les services de nos frères maliens pour faire le job, on n’hésitera pas.

      Que la CEDEAO prenne ses responsabilités dès maintenant, si non, ce serait trop tard

      Répondre
  9. OLLA OUMAR dit :
    13 septembre 2020 à 18:44

    Le peuple du bénin doit il se laisser faire ainsi par ce à peine ” deuguard ” ?

    Répondre
  10. Joeleplombier dit :
    13 septembre 2020 à 17:00

    Qui est Saka Saley dans ce pays ???
    Ecoutez; foutez-nius la paix.
    Je passais
    Le Plombier
    #Klébé_révélé

    Répondre
    • Joeleplombier dit :
      13 septembre 2020 à 17:01

      lire : foutez-nous

      Répondre
  11. sultan aziz dit :
    13 septembre 2020 à 16:54

    face à…666 ce ne sont pas les discours…mais établir un rapport de force crédible

    Répondre

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