Candidature de Ouattara : après Soro, Affi N’Guessan interpelle Macron

Crédits : Reuters

Il y a une semaine, deux des candidats parmi les plus côtés pour les prochaines joutes électorales présidentielles en Côte d’Ivoire, actaient officiellement le dépôt de leur candidature. L’ancien président de la république et président de l’ancien parti unique, PDCI-RDA, Henri Konan Bédié et l’ancien premier ministre et président du FPI de l’aile dite des « rénovateurs », Pascal Affi N’Guessan. Deux candidatures fortes de l’opposition en Côte d’Ivoire, qui représentent la plus grosse menace pour le président sortant Alassane Ouattara, dont la candidature continue justement à être décriée.

Il y a quelques jours, le candidat du Front Populaire ivoirien, adressait une lettre ouverte au président français Emmanuel Macron. Une lettre qui faisant suite à celle de l’ancien président de l’assemblée Nationale ivoirienne, Soro Guillaume, demandait elle également à Paris de dire ouvertement sa position quant au renouvellement de la candidature Ouattara.

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Une question de Constitution…

Au moment de la révision de la Constitution ivoirienne en 2016, des textes avaient changé, d’autres modifiés. Des changements qui actés étaient suffisants pour nombres de constitutionnalistes ivoiriens pour parler de nouvelle constitution et appeler à l’avènement d’une troisième république. Cet axe de réflexion était également celui des partisans de l’actuel président Ouattara pour justifier son choix de briguer un troisième mandat, ou plutôt « le premier » d’une nouvelle république.

Mais pour l’opposition, notamment pour le PDCI, le président ne pouvait pour une question de principe, renouveler sa candidature. Mieux selon le Pr Maurice Kakou Guikahué, secrétaire exécutif du PDCI, interviewé ce lundi matin par Radio France International ; il avait été convenu au moment des consultations pour la révision de la constitution que les articles qui n’avaient été modifiés restaient valables. Et justement l’article 183 faisant mention du nombre de mandats autorisés (deux), n’avait lui subi aucune modification. Pour l’opposition donc la candidature du président Ouattara était anticonstitutionnelle.

Paris dans une position délicate…

C’est à cet effet, que Soro Guilaume, président du Rassemblement pour la Côte d’Ivoire (RACI) d’abord et Pascal Affi N’Guessan président du Front Populaire Ivoirien (FPI), ensuite ; ont tous les deux adressé une lettre ouverte au président Français. Des lettres qui se rejoignaient en leur idée générale : Emmanuel Macron devait sur cette épineuse question donner son point de vue.

Surtout que le président français avait été parmi les premiers en mars à féliciter le président Ouattara alors qu’il avait annoncé ne pas vouloir briguer un autre mandat. Mais maintenant que la musique au palais présidentiel d’Abidjan avait changé ; le palais de l’Élysée était prié de dire sur quel pied, il avait l’intention de danser.

3 réponses

  1. Avatar de Tchité
    Tchité

    Chacun des opposants interpelle le « parrain » et ennemi déclaré de l’Afrique à son tour. Désolé de vous informer qu’il ne fera rien pour vous, car c’est pas dans son intérêt.

    La liberté s’arrache.

  2. Avatar de (@_@)
    (@_@)

    Arrêtez de vous couvrir de honte ! Vous ne pouvez pas à longueur de colonnes parler – pour excuser insuffisance, gabegie et vols de deniers public – invoquer des arguments des années d’immixtion de la France en Afrique et, alors que vous voulez diriger un pays indépendant depuis 60 ans, en appeler, comme des enfants chamailleurs à leur mère !
    \\\\ ///
    (@_@)

    1. Avatar de Tchité
      Tchité

      Pays independent auquel la France impose des présidents marionnettes, et chasse du pouvoir ou assassine ceux-là qui ont l’intérêt du peuple à cœur.

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