Les partisans de l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo, bloqué à Bruxelles à cause de son passeport qui traîne dans les mains du gouvernement ivoirien, avaient déposé ses dossiers, pour les élections présidentielles de ce 31 octobre 2020. A cause de sa condamnation 20 ans d’emprisonnement dans le cadre du braquage de la BCEAO, le nom de M. Gbagbo avait été retiré de la liste électorale provisoire, et sa candidature a été rejetée finalement ce lundi 14 septembre par le Conseil constitutionnel.
Le Conseil constitutionnel a justifié ce rejet par : la radiation de Laurent Gbagbo de la liste électorale, la signature par Armand Ouégnin de la déclaration de candidature de Gbagbo sans procuration et enfin, la non renonciation de Gbagbo à son statut de membre du conseil constitutionnel six mois avant la date du premier tour de l’élection présidentielle.
Une décision purement et simplement politique
Lors d’une conférence de presse animée ce mercredi au siège du Front populaire ivoirien (FPI), en présence de l’ex-première Dame, Simone Gbagbo, Assoa Adou, le secrétaire général du FPI, (branche Gbagbo ou rien), le président de EDS, Georges Armand Ouégnin a qualifié la décision du rejet de la candidature de M. Gbagbo de « purement et simplement politique ». Pour M. Ouégnin, la décision de CC ne tient pas à la rigueur de la loi. Évoquant la loi fondamentale du pays sur laquelle le CC s’était basé dans sa prise de décision, le président de EDS a précisé que le « Conseil constitutionnel a validé la candidature d’Alassane Ouattara alors que la constitution le lui interdit. »
Pour cette raison, les proches de M. Gbagbo ont invité à la mobilisation générale contre « la dictature d’Alassane Ouattara et à se mettre en ordre de bataille pour des manifestations conformément à la constitution afin d’accélérer l’avènement d’un Etat de droit par des élections justes, transparentes, inclusives et démocratiques ».
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