Célébré pour sa défense des femmes violées et les soins qu’il leur apporte, le prix Nobel de la paix Denis Mukwege, aurait été menacé de mort après avoir dénoncé un nouveau massacre de civils en juillet dans sa province du Sud-Kivu, à la frontière du Rwanda. « Ce sont les mêmes qui continuent à tuer en République démocratique du Congo, dans la droite ligne des massacres qui frappent le pays depuis 1996, » dénonçait fin juillet le chirurgien.
Le gynécologue a annoncé par la suite, avoir reçu des menaces de mort suite à la dénonciation de ces massacres. Le 3 septembre dernier dans la capitale de la RDC, Kinshasa, des militants avaient manifesté, demandant aux autorités étatiques de faire arrêter les menaces de mort à son endroit. « Touche pas au Prix Nobel » lançaient-ils.
Des « mesures urgentes et concrètes »
Egalement l’Ong de défense des droits humains, Amnesty International, a invité les autorités congolaises à prendre des « mesures urgentes et concrètes » pour protéger le prix Nobel de la paix, Denis Mukwege. Finalement, le chirurgien a été placé sous la garde des forces de sécurité de l’ONU présentes en RDC. Pour rappel, Denis Mukwege a été prix Nobel de la Paix en 2018 pour son combat auprès des femmes de son pays.
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