Nouveau revers judiciaire pour Nicolas Sarkozy. L’ancien président de la République a vu la cour d’appel de Paris rejeter ses recours, autorisant ainsi l’enquête tant contestée par son clan, au sujet du supposé financement libyen de sa campagne électorale de 2007. Les investigations lancées il y a huit ans vont ainsi pouvoir continuer.
Dans les faits, l’ancien président de la République et ses proches ont saisi la cour d’appel de Paris estimant que l’enquête ouverte il y a huit ans, n’avait pas lieu d’être. La chambre de l’instruction a toutefois confirmé que celle-ci respectait les règles en vigueur et qu’elle pourrait ainsi continuer. Tout n’est toutefois pas perdu pour Nicolas Sarkozy. En effet, un des motifs de sa mise en examen, pour violation du code électoral, a été partiellement annulé. Enfin, lui et ses proches peuvent toujours se pourvoir en cassation.
Revers judiciaire pour Nicolas Sarkozy
Pour les avocats du clan Sarkozy, la défaite est difficile à accepter. En effet, pour Me Szpiner, avocat d’Alexandre Djouhri, en examen depuis janvier dernier, a affirmé que la chambre d’instruction venait de prouver qu’il n’existait aucun Code de procédure pénale en France. Un constat partagé par Me Delas, pour qui ce dossier démontre que le parquet a toujours raison et les avocats, toujours tort. Du côté des plaignants, Me Brengarth, l’avocat de l’ONG Sherpa, n’a pas manqué de cacher sa satisfaction.
Des révélations qui remontent à 2012
Pour rappel, en 2012, Mediapart dévoilait qu’en 2007, à l’occasion de l’entre-deux tours, un document signé prouvait que le régime Kadhafi a bel et bien financé la campagne électorale du candidat de droite. Cette thèse a été appuyée par l’ouverture d’une enquête, qui a permis de recueillir témoignages et autres indices forcément troublants. Aucune preuve matérielle n’a toutefois été retrouvée par les enquêteurs.
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