C’est vers 12h45 GMT ce vendredi 11 septembre, que l’explosion qui a été rapportée par l’agence officielle IRNA a lieu dans un atelier de batteries situé au rez-de-chaussée d’un immeuble résidentiel à trois niveaux au sud-ouest de la capitale iranienne. D’après Iraj Torkamani, le chef de la brigade de sapeurs-pompiers locale, la puissance de l’explosion a fait qu’elle a occasionné la mort immédiate d’un travailleur. « Dix résidents des 25 appartements du bâtiment ont été légèrement blessés», a-t-il ajouté.
Elle a occasionné par ailleurs la dégradation d’une vingtaine de véhicules de même que des habitations situées dans un rayon donné du lieu de l’accident. Si aucune information officielle n’est encore disponible sur les causes de l’explosion alors des enquêtes sont en cours, des autorités envisagent déjà des pistes. Lors d’une intervention à la télévision d’État, le directeur de la cellule de crise du gouverneur de Téhéran, Mansour Darajati, a indiqué que l’explosion pourrait être occasionnée par une torche d’oxycoupage défectueuse.
Une suite d’explosion
Depuis fin juin, une série d’explosions, suivies d’incendies frappe des infrastructures sensibles dans le pays. Des installations industrielles stratégiques, nucléaires, militaires voire civiles ont été touchées par ces explosions. Tout récemment, une explosion avait eu lieu dans une centrale électrique de la province d’Ispahan dans le centre de l’Iran, sans toutefois faire de victime. Notons cependant que toutes les explosions depuis lors, sont présentées officiellement comme un accident. Mais les spécialistes s’interrogent sur cette succession des accidents, sans pouvoir trancher entre la thèse de l’accident ou d’explosion provoquée.
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