Un civil malien a été tué par erreur par un membre de l’armée française intervenant au Mali. Les faits se sont déroulés hier mardi 1er septembre 2020, au nord-est du pays. Selon les informations de l’Etat-major français, l’incident qui s’est produit à une cinquantaine de kilomètres de Gao, a eu lieu pendant que l’armée française effectuait des tirs de sommation sur un bus qui ne voulait pas ralentir. Aussi, précise-t-elle que deux personnes ont été blessées.
« Des sommations verbales et gestuelles »
D’après un communiqué de l’Etat-major, l’incident s’est déroulé, quand : « un bus qui se dirigeait à vive allure en direction du convoi militaire (français) a fait l’objet de sommations verbales et gestuelles, puis d’un premier tir de sommation, alors que la menace de véhicules suicides est élevée ». Cependant, il a fait savoir que ce tir n’a pas ralenti le bus. Par la suite, un autre tir de sommation a été fait. « Deux balles ont ricoché sur le sol et traversé le pare-brise, blessant trois passagers dont l’un grièvement. Le blessé grave a été évacué par hélicoptère vers l’hôpital de la force Barkhane à Gao » mais « est décédé des suites de ses blessures » a ajouté le communiqué de l’Etat-major français.
5100 militaires au Sahel
Ce dernier a présenté ses condoléances aux proches de la personne qui est morte. Par ailleurs, il n’a pas manqué de préciser que toutes les dispositions sont prises afin d’établir les circonstances « exactes de cet événement ». Notons que la France compte 5100 militaires dans la force Barkhane au Sahel. Ils luttent contre les groupes armés ayant un lien avec les groupes djihadistes tels que Al-Qaïda et l’Etat Islamique.
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