La Libye ne se porte plus bien depuis 2011, année de la chute du régime de Mouammar Khadafi. Le pays est en proie à un conflit armé qui oppose l’Armée Nationale Libyenne dirigée par le maréchal Khalifa Haftar et le gouvernement d’Union Nationale (GNA) de Fayez al-Sarraj. En avril 2019, M Haftar avait lancé une offensive militaire contre Tripoli avec la ferme intention de marcher sur la capitale où se trouve le GNA. Mais après 14 mois de combat, le gouvernement de Fayez al-Sarraj, soutenu militairement par la Turquie, a infligé une cuisante défaite à ses troupes.
Actuellement, une solution politique à la crise semble être privilégiée puisque les protagonistes ont renoué le dialogue. Il y a déjà eu deux rencontres parallèles en ce début du mois de septembre 2020. La première s’est déroulée en Suisse dans la ville de Montreux du 07 au 09 septembre et la deuxième à Bouznika au Maroc du 6 au 10 septembre.
« J’annonce mon souhait de céder mes fonctions à un prochain pouvoir exécutif «
Dans la soirée d’hier mercredi 16 septembre, Fayez al-Sarraj a annoncé qu’il était disposé à quitter la tête du GNA d’ici la fin du mois d’octobre, pour laisser place à un nouveau gouvernement issu des pourparlers entre les protagonistes de la crise. « J’annonce à tous mon souhait sincère de céder mes fonctions à un prochain pouvoir exécutif avant fin octobre au plus tard » a déclaré M al-Sarraj dans une courte allocution télévisée.
Les commissions qui ont pour mission de mettre en place un nouvel exécutif doivent « choisir un nouveau Conseil présidentiel et nommer un nouveau chef de gouvernement qui prenne ses fonctions de manière pacifique » a ajouté le chef du GNA très optimiste après les « recommandations préliminaires et prometteuses » des deux dernières rencontres entre son gouvernement et l’Armée nationale libyenne. Ces recommandations annoncent selon lui « une nouvelle phase en vue de réunifier les institutions et préparer des élections ».
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