En Afrique de l’Ouest, la position de la CEDEAO sur la situation au Mali n’a pas évolué. Malgré le conclave entre une délégation des militaires au pouvoir et les leaders de l’organisation ouest-africaine, aucun compromis n’a été trouvé. Les militaires s’étaient rendus à Accra, au Ghana, pour convaincre la CEDEAO de renoncer aux sanctions imposées depuis la chute du président IBK.
Les chefs d’état de l’organisation ont rejeté les demandes des militaires, malgré la récente organisation d’un dialogue au Mali. C’est le président ghanéen Nana Akufo-Addo, qui s’est chargé de donner l’opinion des membres de l’organisation. Pour cette dernière, il faut à tout prix un président et un premier ministre civils, et ce le plus vite possible. « Nous espérons que nous parlons de jours et non de semaines ».
C’est à cette seule condition que les sanctions seront levées à en croire le président ghanéen. Nul ne sait pour l’heure si les militaires accepteront ces conditions et combien de temps encore les sanctions resteront en place.
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