La Chine est souvent vue comme une mauvaise élève en matière de respect des droits de l’homme. Ce mardi l’Allemagne qui assure la présidence de l’Union européenne a encore attiré l’attention de l’empire du milieu sur les cas de violation des droits de l’homme. C’est à la faveur d’une conférence de presse qui a réuni le ministre des affaires étrangères allemand Heiko Maas et son homologue chinois Wang Yi à Berlin ce mardi 1er septembre.
M Maas a demandé à la Chine représentée par son diplomate, de permettre aux Nations Unies d’envoyer un observateur indépendant dans les camps où se trouvent des Ouïghours, une minorité musulmane persécutée par le régime de Pékin. Selon les Organisations de défense des droits de l’homme, la Chine a interné moins d’un million de Ouïghours dans ce qu’elles appellent des « camps de rééducation ».
Nous voulons le principe « un pays, deux systèmes«
L’empire du milieu balaie d’un revers de main ces accusations. Pour lui, il s’agit des centres de formation professionnelle dont le seul but est de lutter contre l’extrémisme religieux et de soutenir l’emploi. Le ministre des affaires étrangères allemand a également fait savoir à son homologue chinois que son pays restait préoccupé par la situation à Hong Kong.
« Vous savez que nos préoccupations concernant les effets de la loi sur la sécurité (à Hongkong) n’ont pas été dissipées… Nous voulons que le principe « un pays, deux systèmes » soit pleinement appliqué » a déclaré Heiko Maas. Le diplomate chinois n’est naturellement pas allé dans le sens dans son homologue allemand. « Comment tant de Chinois peuvent-ils être satisfaits du travail du gouvernement si celui-ci est vraiment si mauvais » s’est-il demandé.
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