Présidentielle en Côte d’Ivoire : Les raisons du rejet des 40 dossiers de candidatures

© SPUTNIK . ROLAND KLOHI

Depuis la nuit d’hier lundi, les candidats à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020 en Côte d’Ivoire sont connus. Le président du Conseil constitutionnel Mamadou Koné a proclamé les résultats d’étude des dossiers de candidatures déposés à la Commission Électorale Indépendante (CEI). Les dossiers de candidature du candidat du FPI, Pascal Affi N’Guessan, du RHDP, Alassane Ouattara, du PDCI, Henri Konan Bedié, et de l’indépendant, Kouadio Konan Bertin sont les quatre candidatures déclarées recevables parmi les quarante-cinq (45) dossiers déposés.

Selon Mamadou Koné, Alassane Ouattara peut postuler pour un troisième mandat puisqu’il s’agit d’une nouvelle République, la Côte d’Ivoire s’étant doté d’une nouvelle constitution. Une grande majorité de candidatures a été rejetée pour défaut de reçu de cautionnement de 50 millions de FCFA conformément aux dispositions des articles 24, 54 et 55 du code électoral, en application de l’article 57 dudit code. D’autres dossiers ont été jugés irrecevables pour cause de parrainage. Ces candidats ont été parrainés par des personnes ayant déjà parrainé d’autres qui ont déposés leurs dossiers un peu plutôt. C’est les cas de Marcel Amon Tanoh, Albert Mabri Toikeuse, Gnamien Konan et Mamadou Koulibaly dont les candidatures ont été rejetées pour non conformités dans les parrainages. Selon les dispositions électorales, un candidat à l’élection présidentielle doit avoir le parrainage d’1 % de l’électorat dans au moins 17 Régions.

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Comme on pouvait s’y attendre les dossiers de candidatures de l’ancien président de l’Assemblée nationale Guillaume Soro et de l’ancien président de la République, Laurent Gbagbo ont été jugés irrecevables. Car, leurs noms ne figurent pas sur la liste électorale. En plus, pour le cas de Laurent Gbagbo, le président du conseil constitutionnel a indiqué qu’en qualité d’ancien chef d’Etat, membre de droit du Conseil constitutionnel, sa non renonciation de ses fonctions dans les délais, contrairement à Henri Konan Bedié qui l’a fait en 2004, a aussi motivé sa mise à l’écart.  

Une réponse

  1. Avatar de Tchité
    Tchité

    Ekanye’

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