Présidentielle ivoirienne : Gbagbo et Soro recalés, Affi N’guessan réagit

Laurent Gbagbo et Guillaume Soro ne peuvent pas se mêler à la course à la présidentielle du 31 octobre prochain en Côte d’Ivoire. Le Conseil constitutionnel a invalidé hier lundi 14 septembre leurs candidatures. L’ancien président en liberté conditionnelle en Belgique n’a pas encore réagi. Ce n’est pas le cas de Guillaume Soro. Le leader du GPS a dénoncé sur twitter une « décision injuste, infondée, inique, politiquement motivée et juridiquement boiteuse qui s’inscrit dans une logique d’anéantissement de la démocratie et de l’Etat de droit ».

Au total 4 candidatures ont été validées par la Commission électorale sur les 44 recueillies par la Commision électorale. Il y a bien sûr celle d’Alassane Ouattara qui brigue un troisième mandat. On retrouvera également dans les starting-blocks, un autre vieux routier de la politique ivoirienne : Henri Konan Bédié. Kouadio Konan Bertin, un transfuge du PDCI et Pascal Affi N’guessan sont aussi autorisés à tenter leur chance. Le moins qu’on puisse c’est que M Affi n’approuve pas du tout la mise à l’écart de Gbagbo et Soro. Il estime que le Conseil constitutionnel a manqué l’occasion de prouver qu’il était indépendant.

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« Gbagbo et Soro, privés de leurs droits civiques pour des purs motifs d’opportunité politique« 

« Le Conseil constitutionnel a raté aujourd’hui l’occasion historique de marquer son indépendance en acceptant la candidature du président sortant, manifestement inéligible , en refusant celles du président Laurent Gbagbo et de Guillaume Soro, privés de leurs droits civiques pour des purs motifs d’opportunité politique » a déclaré le président du Front Populaire Ivoirien (FPI).

Pour lui il urge de mettre un terme à cette politique « d’ostracisme, de bannissement, d’excommunication ». « J’ai en cet instant une pensée particulière pour M. Gbagbo , victime depuis neuf années d’un acharnement judiciaire que ses auteurs espéraient destructeur pour l’homme et pour son combat » a-t-il poursuivi, regrettant par ailleurs que l’ex chef d’Etat soit en exil. Une nouvelle forme de prison, alors qu’il a été « blanchi des charges les plus folles ».

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