Répression contre les Ouïghours : Macron prend position

« Ce qui transparaît de l’ensemble des informations que nous avons ou lisons, ce sont des camps d’internement pour les Ouïghours, des détentions massives, des disparitions, du travail forcé, des stérilisations forcées, la destruction du patrimoine culturel ouïghour et en particulier des lieux de culte, la surveillance de la population et plus globalement tout le système répressif mis en place dans cette région » avait indiqué le mercredi 22 juillet 2020, le ministre des Affaires étrangères Jean-Yves le Drian devant l’Assemblée nationale jugeant la pratique « inacceptable« .

Dans un courrier adressé à un parlementaire, en réponse à une lettre que ce dernier lui avait envoyé et cosignée par une trentaine d’autres parlementaires, le président français Emmanuel Macron est revenu à la charge en jugeant aussi « inacceptable» ce que subit la minorité musulmane ouïghoure en Chine. Le locataire de l’Elysée a indiqué par ailleurs que « chaque occasion est utilisée dans nos contacts bilatéraux avec les autorités chinoises pour les appeler à mettre fin aux détentions dans des camps au Xinjiang».

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« Toutes ces pratiques sont inacceptables »

«Toutes ces pratiques sont inacceptables, car elles vont contre les principes universels inscrits dans les conventions internationales relatives aux droits de l’Homme, et nous les condamnons avec la plus grande fermeté » a écrit le président Macron dans la lettre qu’il a adressé ce dimanche 6 septembre à Aurélien Taché et ses pairs cosignataires de la lettre de départ. Emmanuel Macron a également rassuré les parlementaires de toutes les initiatives que prend la France avec plusieurs Etats et organisations, principalement l’ONU afin de trouver une solution au problème.    

La Chine dément

Les Etats-Unis, tout comme d’autres pays occidentaux ainsi que des organisations de défense des droits humains, ont tout le temps accusé Pékin d’avoir interné dans la région du Xinjiang au moins un million de musulmans. Mais la Chine de son Côté a démenti le chiffre et a affirmé qu’il s’agit de centres de formation professionnelle, destinés à aider la population à trouver un emploi afin de l’éloigner de la tentation de l’extrémisme islamiste.

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