En Turquie le PKK, le Parti des travailleurs du Kurdistan n’a pas bonne presse auprès du pouvoir. Ankara l’a mis sur la liste des organisations terroristes. Il ne voit pas non plus d’un bon œil le Parti démocratique des peuples (HDP); une formation politique que le président Erdogan présente souvent comme « une vitrine politique » du PKK. Ce vendredi 11 septembre, une députée de ce parti Remziye Tosun , s’est vue infliger une peine de 10 ans de prison. Elle était accusée de terrorisme.
Elle a fait appel de la condamnation
Selon le verdict du tribunal turc, l’élue de la plus grande ville kurde du sud-est du pays appartient à un « groupe terroriste armé » . C’est la terminologie utilisée par le pouvoir d’Ankara pour désigner le PKK. La députée a fait appel de la condamnation. Elle sera libre de ses mouvements le temps que sa requête soit examinée. Remziye Tosun n’est pas la première personnalité du HDP à avoir des ennuis judiciaires.
En effet, depuis 3 ans, plusieurs responsables du parti ont été privés de leur liberté. La formation politique s’est toujours défendue contre les accusations du président Recep Tayyip Erdogan. Elle dit être l’objet d’une répression à cause de son opposition au pouvoir d’Ankara. Rappelons que le PKK mène une guérilla en Turquie depuis 1984. Il est également considéré comme une organisation terroriste par une grande partie de la communauté internationale.
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