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USA : l’administration Trump continue de sanctionner des groupes chinois

Depuis l’arrivée au pouvoir du président Trump, le gouvernement américain mène une véritable guerre idéologique contre la Chine. Après Huawei, c’est l’application TikTok qui s’est retrouvée menacée. En effet, l’administration américaine estime que TikTok est un allié du pouvoir communiste et récolte de nombreuses données.

Si son bannissement a été déclaré au 12 novembre prochain, la situation reste très tendue pour les géants de la tech chinois. En effet, le Département du Commerce vient tout juste d’annoncer que de nouvelles entreprises allaient être sanctionnées. Ainsi, l’ensemble des entreprises américaines souhaitant travailler avec les filiales de la Semiconductor Manufacturing International Corporation (SMIC), vont devoir obtenir une licence afin de pouvoir commercer.

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La SMIC, ciblée par des sanctions américaines

Dans les faits, l’exécutif accuse la SMIC de représenter un réel risque de détournement des données technologiques, afin de les offrir au gouvernement chinois. Selon le gouvernement, des chercheurs d’universités, directement associés à l’armée chinoise, auraient utilisé les technologies chinoises, afin de ces échanges de technologie, afin de mener à bien leurs opérations. Des accusations fermement balayées d’un revers de la main par la SMIC, qui rappelle ne vendre que des puces électroniques, dont les fins sont commerciales ou civiles.

Nouveau coup pour le géant chinois

Un véritable coup dur pour l’entreprise. En effet, la SMIC est dépendante de nombreux logiciels et machines américaines. Selon certaines informations, près de la moitié de ses équipements proviendrait d’ailleurs de fournisseurs américains. Face à ces risques, l’entreprise pourrait perdre gros, d’autant que les sanctions imposées par le gouvernement à l’encontre de Huawei l’ont directement touché, la société étant l’un des principaux fournisseurs du géant de la technologie. Une situation compliquée à gérer pour la SMIC, qui va devoir se montrer très persuasive, si elle souhaite limiter l’impact des sanctions imposées par le gouvernement à son encontre.

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