Après la conquête de la lune en 1969, les scientifiques se sont tournés vers la planète Mars pour y chercher des traces de vie. Ils avaient cependant les yeux sur Vénus parce que récemment une astronome du MIT a indiqué qu’il était possible que des microbes vivent dans l’atmosphère de Vénus. Cette découverte de chercheurs américains et britanniques doit conforter Sara Seager dans sa thèse.
En effet, grâce au télescope James Clerk Maxwell qui se trouve au Chili, des scientifiques de l’Université de Cardiff et du MIT ont vu sur Vénus une forte concentration de phosphine. Il s’agit d’un gaz toxique incolore qui annonce la présence d’une forme de vie. Ces chercheurs pensent donc que Vénus pourrait abriter des organismes unicellulaires assimilables à des batteries anaérobies. Ce sont ces organismes vivants ne consommant pas d’oxygène qui émettent de la phosphine.
Vénus est susceptible d’abriter la vie
On retrouve également ces batteries sur la terre. Des espèces ont été découvertes en 2010 dans la mer Méditerranée au niveau d’un lac de saumure hypersalin situé dans le bassin de l’Atalante. La découverte d’une possible trace de vie sur Vénus pourrait être un grand pas de fait dans la quête de la vie en dehors de la planète terre. De toutes les façons, si on devait trouver une forme de vie sur une planète ce serait bien sur Vénus parce qu’elle a une forte gravité et la moyenne de la température à la surface est de 426° C.
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