5 ans de prison pour un prêtre qui a abusé d’un handicapé pendant 20 ans

En France les scandales d’abus sexuels avaient assurément secoué l’Eglise Catholique. Des scandales qui avaient induits de très médiatisés procès. En Mars 2019, à peine avait-on fini avec la condamnation à six mois de prison avec sursis de l’éminent cardinal français Philippe Barbarin, archevêque de Lyon ; qu’intervenait celle de l’ancien Père Bernard Preynat.

Ce dernier a été condamné, un peu moins d’un an après le cardinal, à cinq années de prison pour pédophilie. Ce vendredi, un autre tribunal français, celui de la Cour d’assises du Loiret, département à une centaine de kilomètres au sud de Paris, condamnait un autre prêtre parisien pour agressions sexuelles sur un handicapé

Cinq années de prison

Le prêtre avait été condamné à cinq années de réclusions pour « viols et agressions sexuelles sur personne vulnérable», révélait ce vendredi la presse locale. Une peine de prison qui avait été assortie d’une inscription au Fichier judiciaire automatisé des auteurs d’infractions sexuelles, le FIJAIS. Ce fichier signifiait pour les personnes inscrites, un certain nombre de contraintes, qui toutes visaient à faciliter leur localisation à tout moment et le plus rapidement possible. Le Père Fabrice V., aujourd’hui 53 ans, avait été accusé, par un handicapé sourd et déficient intellectuel, d’abus sexuels depuis 1994, alors qu’il avait 23 ans, et reconnu coupable. Des accusations que continue de rejeter le prêtre.

Selon la Commission indépendante (Ciase) présidée par Jean-Marc Sauvé, encore appelée ‘’la commission Sauvé’’; ce serait plus de 3000 personnes qui auraient été abusées sexuellement par environ 1500 prêtres et employés de l’Église catholique française depuis 1950.

Jean-Marc sauvé, juge à la retraite qui conduit les travaux de cette commission chargée d’enquêter sur les abus sexuels dans l’Église, dit espérer remettre son rapport final à l’automne 2021. En attendant la commission poursuit jusqu’à la fin de ce mois, avec ses consultations et sa compulsion de témoignages de victimes.

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