Les nombreuses exactions enregistrées au Bénin lors des violences post-électorales d’Avril 2019, les entorses à la liberté et à la libre expression, la confiscation des droits de l’homme au cœur d’un rapport présenté lundi 26 octobre dernier à Paris. L’initiative émane de trois compatriotes béninois, qui relatent dans ce rapport, les faits les plus déprimants et accablants sur les droits de l’homme au Bénin.
C’est un rapport factuel et non exhaustifs des faits de violations des droits de l’homme au Bénin. Coproduit par un trio d’opposants au régime de Cotonou à savoir Léonce Houngbadji, Bertin Koovi et l’universitaire Aimé Avolonto, ce rapport de 411 pages revisite tous les événements, les images, les vidéos ayant traits aux violations des droits de l’homme mais aussi et surtout fait ressortir les identités complètes des auteurs, coauteurs, complices et donneurs d’ordres de ces violations.
Le rapport retrace l’ensemble des « monstrueuses et alarmantes » violations des droits humains enregistrées du 06 avril 2016 au 26 octobre 2020 par le régime du président Patrice Talon. On retient entre autres dans ce rapport des exécutions sommaires, des enlèvements, des disparitions, des assassinats ciblés, des tentatives d’assassinats, des agressions verbales et physiques contre d’anciens Chefs d’Etat, des séquestrations d’ancien Chef d’Etat, des massacres de populations civiles.
Les organisations nationales, régionales et internationales de défense des Droits Humains ont eu possession du rapport qui relèvent des emprisonnements arbitraires d’opposants, de web activistes et de journalistes d’investigation, des tortures et des mauvais traitements, des passages à tabac, des actes d’intimidation à l’encontre des voix critiques, la confiscation des corps des martyrs de la démocratie et le verrouillage systématique de l’espace civique.
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