Il y a quelques jours, Emmanuel Macron confirmait qu’il n’allait pas renoncer au droit au blasphème, ni même à la liberté d’expression. Une sortie effectuée en référence aux caricatures du prophète Mahomet, qui agacent au plus haut point certaines nations à majorité musulmane. En Iran, un diplomate français a d’ailleurs été convoqué par le pouvoir en place.
Dans les faits, Téhéran est monté au créneau, comme de nombreuses nations telles que la Turquie, le Koweït ou encore le Qatar, affirmant qu’elle n’autoriserait pas les insultes et le manque de respect à l’égard du prophète. Face aux nombreuses critiques et suite au discours d’Emmanuel Macron, le ministre iranien des Affaires étrangères a donc convoqué un diplomate français. Une information confirmée par la chaîne de télévision publique iranienne IRIB.
Téhéran convoque un diplomate français
Cette réunion a eu lieu le 26 octobre dernier. Elle a été organisée entre Mohammad Javad Zarif et Florent Aydalot, ambassadeur français à Téhéran par intérim. Au cours de cette réunion, le gouvernement iranien a affirmé que l’Iran ne saurait cautionner la moindre insulte à l’égard de l’islam et ses valeurs. Dans le même temps, le chef de la diplomatie iranienne a rappelé que les musulmans étaient les premières victimes du culte de la haine engendré par les crimes d’extrémistes isolés.
L’Iran ne cautionne pas le droit au blasphème
Une rencontre qui montre à quel point le sujet est sensible. En effet, la mort de Samuel Paty, professeur au collège, a suscité l’émotion en France, alors que ce dernier tentait d’expliquer ce qu’était la liberté d’expression. Lors de son cours, celui-ci a montré les caricatures de Charlie Hebdo, suscitant la colère de parents d’élèves. Depuis, plusieurs pays, dont la Turquie, appellent au boycott des produits français.
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