Les policiers français en ont marre qu’on d’être ciblés par des attaques. Pour le faire savoir, ils se sont réunis ce lundi 12 octobre 2020, devant le commissariat de Champigny-sur-Marne, théâtre d’une attaque aux mortiers d’artifice, il y a quelques jours. Avec des pancartes à la main, ils ont demandé aux autorités françaises d’agir avec davantage de fermeté quand ce genre d’attaque se produit.
« On n’en veut plus »
« Ça suffit d’être pris pour cibles, du manque de reconnaissance quand on fait notre métier, ça suffit toutes ces agressions, ces tentatives de meurtre contre mes collègues, c’est le ras-le-bol, on n’en veut plus » a confié au média russe Sputnik, le secrétaire régional adjoint du syndicat Paris SGP Police FO, Angelo Bruno. Selon lui, les forces de l’ordre représentent la République. Par conséquent, il estime qu’à partir du moment où on « s’attaque à un policier, on s’attaque à la République ».
Une rencontre avec Emmanuel Macron
Angelo Bruno a vu d’un bon œil la réaction du ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, qui, après l’attaque au commissariat de Champigny-sur-Marne, avait exprimé son souhait d’interdire la vente au public de mortiers d’artifice, par la loi. « Ça ne sera pas suffisant, mais au moins c’est quelque chose de positif » a-t-il indiqué, tout en estimant que « ce sont des solutions qui vont dans le bon sens, mais il faut aller encore plus loin ». Notons que les syndicats de police seront reçus par le président de la République, Emmanuel Macron, le jeudi prochain. Pour cette rencontre, les policiers qui ont manifesté espèrent « que le discours du Président sera rassurant avec des vraies mesures. ».
Laisser un commentaire