Combat illégal de coqs : un policier meurt pendant une intervention

En raison de l’actuelle crise sanitaire provoquée par le nouveau coronavirus, tous les événements sportifs et culturels aux Philippines sont interdits, même les combats de coqs, en vue de freiner la propagation du virus. Toutefois, comme partout dans le monde, il ne manque jamais des non-conformistes, des combats de coqs ont été organisés en violation des mesures barrières.

Dans la province de Samar du Nord, les combats de coqs sont un événement très populaire dans l’archipel où ses adorateurs, font des mises sur l’issue du combat au cours duquel les deux coqs se livrent un combat avec des ergots artificiels en métal tranchant. Informé de l’organisation d’un combat illégal ce lundi à cause de son interdiction pour raison de coronavirus, la police a effectué une descente dans un lieu de combat.

Publicité

Un accident malheureux et un coup de malchance

Le lieutenant Christian Bolok, chef de la police de la ville de San José a confisqué un coq, comme pièce à conviction de la tenue illégale de cet événement à la fois ludique et culturel.  Malheureusement, après qu’il est saisi le coq, la lame de l’animal s’est plantée dans sa cuisse gauche, qui très rapidement a vidé son sang, d’après les faits rapportés par le colonel Arnel Apud, responsable de la police de la province de Samar du Nord.

A en croire ce dernier, cet accident est un véritable coup de malchance auquel il n’arrive encore pas à trouver une explication. D’après lui, c’est la première fois depuis 25 de carrière, qu’il perd un de ces officiers à cause d’un ergot de coq de combat.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Publicité