Côte d’Ivoire : l’Onu appel au calme et au dialogue

Au cours d’un point de presse, ce mardi 27 octobre 2020 à Genève, à trois jours de la présidentielle, le Haut-Commissariat de l’ONU aux droits de l’homme (HCDH) a déploré les violences qui ont eu lieu ces derniers jours en Côte d’Ivoire. Entre le 17 et le 21 octobre, des manifestations avait eu lieu dans plusieurs villes de la Côte d’Ivoire. Au cours de ces manifestations entrant dans le cadre de l’appel à la désobéissance de l’opposition, des individus non identifiés ont agressé, menacé et intimidé des manifestants à l’aide de machettes et de couteaux, en toute impunité, comme relevé par le HCDH.

« En certaines occasions, des bureaux de vote ont été endommagés, des cartes de vote ont été détruites et des entreprises privées ont été pillées », a précisé la porte-parole du HCDH, Mme Ravina Shamdasani dans une note. En vue de faire la lumière autour de ces actes de violence qui ont occasionné plusieurs morts, l’agence onusienne a indiqué l’impératif de mener « des enquêtes approfondies, indépendantes et impartiales sur toutes les violations et tous les abus des droits de l’homme, quelle que soit l’affiliation politique des auteurs présumés ».

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L’utilisation persistante de discours haineux

Par ailleurs, invitant le gouvernement ivoirien à garantir le droit à la participation politique « sans discrimination, crainte ou représailles », le HCDH a dénoncé les discours de haine parfois, à caractère ethnique au cours de la campagne électorale. Pour le Haut-Commissariat de l’ONU, ces discours invitent à la violence et à la discrimination.   

« L’utilisation persistante de discours haineux – ou d’un langage équivalant à un appel à la haine qui constitue une incitation à la discrimination et à la violence sur la base d’affiliations ethniques et politiques – tant en ligne que hors-ligne, et la manipulation des différences ethniques à des fins politiques sont très préoccupantes, » a précisé la note.

Invitation au dialogue

Pour finir, le HCDH, a invité les uns et les autres à la table du dialogue en tournant dos aux discours haineux. « Nous appelons toutes les parties à s’abstenir d’utiliser un langage discriminatoire et provocateur avec des affiliations ethniques qui pourrait conduire à davantage de divisions dans la société et, en fin de compte, à la violence », a prévenu la porte-parole, tout en appelant « au calme avant et après l’élection et à la résolution des différends par le dialogue ».

Une réponse

  1. Avatar de (@_@)
    (@_@)

    Ce n’est pas très audible par les populations de la base et les exités du bocal qui sentent le pouvoir (ou les caisses de l’argent public) à portée de main, mais bon… C’est mieux que rien.
    \\\\ ///
    (@_@)

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