Covid-19 : Les personnes allergiques auraient moins de chance de l’avoir

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L’automne était arrivé depuis un mois avec des variations de températures régulières et des coups de vents. Une saison propice au développement, pour celle qui y sont sujettes, d’allergies diverses. Des allergies saisonnières qui pouvaient se matérialiser en une conjonctivite allergique saisonnière, une rhinite allergique saisonnière, une allergie respiratoire ou de l’asthme. Et ces allergies selon des scientifiques russes, pourraient conférer aux personnes qui en souffraient, une certaine résistance à la contamination covid-19.

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La COVID-19 et les allergies saisonnières partagent de nombreux symptômes. Eternuements réguliers et persistants comme pour les rhinites, ou essoufflements ou difficultés respiratoires comme pour l’asthme, de nombreux symptômes de maladies allergiques peuvent tout de suite faire penser à une contamination à la Covid-19. Cependant, en sus de ces premiers symptômes apparents, d’autres plus spécifiques comme une grosse fièvre devraient alors seulement nous décider à envisager le pire.

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Mais selon une spécialiste russe en immunologie et en allergologie, la Covid-19 et les allergies ne partageraient pas que cette seule relation. Les personnes atteintes d’allergies seraient moins enclins à se faire contaminer. Et la raison, selon la spécialiste qui s’était confiée en cela à un média russe, serait toute simple : un renforcement immunologique.

C’est que les personnes allergique, justement à cause de leurs « problèmes » avaient un taux élevé d’immunoglobulines dans l’organisme.  Or c’était justement ces immunoglobulines ou anticorps qui étaient la première ligne de défense contre « les bactéries, les virus, et certaines toxines présentes dans le sang ou la lymphe ». Cependant la résistance n’était pas intégrale et  les personnes souffrant d’allergies pouvaient elles aussi, à la longue, être contaminées.

Les propos de la scientifiques russe rejoignaient un étude parue en avril dernier, de l’École de médecine et de santé publique de l’Université du Wisconsin . Cette étude avait révélé en substance que les personnes atteintes d’allergies respiratoires semblaient être contre toute attente , les moins exposées aux complications respiratoires graves de la covid-19.

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