À Bruxelles depuis ce 01 jour du mois d’Octobre, les membres du Conseil de l’Union Européenne sont réunis en sommet extraordinaire sur des questions aussi urgentes que sensibles. Parmi les questions à l’ordre du jour étaient : la position européenne sur l'empoisonnement de l'opposant russe Alexei Navalny, la situation en Méditerranée orientale, la situation en Biélorussie, et bien entendu, le conflit dans le Haut-Karabakh.
Concernant cette dernière crise dans le Caucase du sud, le président Macron avait attiré l’attention des 27 sur une information que lui auraient transmise ses services de renseignements. Selon Macron, la Turquie qui avait dès l’entame des conflits pris faits et cause pour l’Azerbaïdjan, aurait laissé transiter par son territoire des combattants djihadistes syriens.
Vers un durcissement du conflit
Selon le président Macron, ce serait plusieurs centaines de combattants djihadistes, de ceux qui avaient guerroyé dans les montagnes d’Alep qui s’étaient retrouvé sur le théâtre des conflits dans le Haut- Karabakh. Des mercenaires qui auraient transité par Gaziantep, une ville au sud-est de l’Anatolie, à proximité de la Syrie. Pour le président français, une « ligne rouge » venait d’être franchie vers un durcissement du conflit. En l’occurrence, le conseil européen à l’issue du sommet, a appelé à une cessation immédiate des hostilités et a exhorté les parties à renouveler leur engagement en faveur d'un cessez-le-feu durable et du règlement pacifique du conflit.
Il a exprimé son soutien aux coprésidents du groupe de Minsk de l'OSCE et a demandé au Haut-Représentant d'examiner la possibilité d'un soutien supplémentaire de l'UE au processus de règlement. Et en ce qui concernait la question de la présence des combattants djihadistes, le président Emmanuel Macron, avait dit vouloir, en sa qualité de membre du Groupe de Minsk, appeler Recep Tayip Erdogan pour « lui demander des explications ».
