En septembre dernier, dans un nouveau coup porté à l’ancien président français Nicolas Sarkozy, la cour d’appel de Paris rejetait la plupart des plaintes qu’il avait déposées. Des plaintes, pour contester l’enquête de huit ans sur les fonds libyens qu’il est accusé d’avoir reçu de feu le président libyen Mouammar Kadhafi pour financer sa campagne électorale de 2017. La décision de justice permet donc, aux juges d’instruction chargés des affaires de corruption à la Cour d’appel de Paris, de poursuivre leurs investigations. Et depuis la semaine dernière, les auditions ont repris de plus bel, pour l’ancien président français.
Sarkozy sous une « pluie battante » judiciaire
Sarkozy, 65 ans, nie toujours les accusations d’anciens membres du régime de Mouammar Kadhafi selon lesquelles il a reçu des millions d’euros, une cinquantaine environ, du leader libyen assassiné. Des millions livrés pour la plupart par des valises diplomatique remplies d’argent liquide, lors de sa course à la présidence. C’est en 2012 et par une enquête médiatique que le scandale avait surgi.
Depuis Nicolas Sarkozy, avait maille à partir avec la justice française. Mis en examen en 2018, l’ancien président de la République française, avait été régulièrement auditionné. Des auditions qui avaient repris, la semaine dernière, depuis qu’en septembre dernier une décision de justice avait rejeté les pourvois en nullité intenté par Sarkozy.
Pendant des heures, de Mardi à Jeudi, et encore ce Lundi, révélait la presse française, Nicolas Sarkozy avait été convoqué et auditionné par les magistrats en charge du dossier au Pôle financier du tribunal de Paris. Sarkozy, qui a pris finalement sa retraite de la politique après une tentative de retour ratée pour le scrutin présidentiel de 2017, avait déjà dit être victime d’un acharnement de la part de la justice. Il risquerait, selon les observateurs, jusqu’à un an de prison s’il est reconnu coupable des accusations.
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