Frappes US contre les terroristes au Kenya : le président dit niet

Comme ça a été le cas en Somalie où Washington avait effectué des frappes de drone contre des positions terroristes, il a circulé dans la presse américaine que le Pentagone aurait effectué également la demande auprès du gouvernement kényan afin d’opérer dans le pays contre les terroristes. Dans une interview accordée à la chaîne France 24 à l’occasion d’une visite officielle dans l’Hexagone, le Président kényan Uhuru Kenyatta a totalement démenti l’information.  

« Je veux être absolument clair sur ce point. Ce n’est absolument pas le cas », a-t-il déclaré avant d’ajouter : « Il y a des incursions terroristes en notre territoire, mais il n’y a pas de bases au Kenya. Les États-Unis n’ont même pas fait la demande, n’ont pas demandé l’autorisation de lancer des frappes de drones au Kenya », a assuré le président. Et même au cas où l’armée américaine ferait la demande, le président a affirmé qu’il refuserait.

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« La menace n’a pas été éradiquée »

Indiquant que les forces de sécurité de son pays en collaboration avec des partenaires internationaux, sont parvenus à assurer un tant soit peu la sécurité au niveau de la frontière, les actions de ces forces conjointes à en croire M. Kenyatta n’ont tout de même pas encore éradiqué totalement le mal.  « La menace n’a pas été éradiquée, mais nous avons réalisé des progrès considérables et ces deux dernières années il n’y a pas eu d’incidents majeurs depuis l’attaque de l’hôtel Dusit à Nairobi », a précisé le président.

Sur la question du terrorisme en général dans son pays, Kenyatta a déclaré que la menace pour le Kenya a fortement diminué, mais que le groupe islamiste somalien al Shabaab reste le principal danger. Concernant les troupes kényanes présentes en Somalie, le président ne s’est pas engagé à fixer une date pour leur retrait.

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