La commission électorale nationale autonome (Céna) comme annoncé, a rencontré ce vendredi les acteurs de la société civile. L’objectif était de leur présenter les modalités de mise en oeuvre du parrainage et les modalités de suivi du financement des partis politiques. La rencontre s’est tenue au siège de l’institution à Cotonou.
Emmanuel Tiando et ses quatre autres pairs de la commission électorale nationale autonome ont partagé vendredi 02 octobre, avec les acteurs de la société civile, le prochain défi électoral qui attend l’institution. Les modalités du parrainage et le financement public des partis politiques ont été largement expliqués et débattus avec l’assistance.
Les réservers de Me Alao
Sur la problématique du parrainage, les acteurs de la société civile ont manifesté leur désapprobation sur des dispositions de la loi. Ce qui a amené Maître Sadikou Alao de l’organisation Gerddes Afrique à déclarer que le parrainage en l’état ne vaut rien. Le recadrage de la Céna sera vain, dit-il. L’homme de droit a par ailleurs fait savoir que « le fait de rendre anonyme le parrainage le rend crisogène« .
« La société civile ne joue que son rôle, celui d’attirer l’attention sur les déboires de ce parrainage » avertit Me Sadikou Alao. « Le parrainage en l’état, ouvre la porte à toutes les surenchères » a-t-il prévenu. Martin Assogba de l’Organisation non gouvernementale Alcrer, Fatoumatou Batoko Zossou de la plateforme électorale des organisations de la société civile, Léontine Idohou de Rifonga Bénin, Maryse Ahanhanzo Glèlè de Wanep Bénin et d’autres acteurs clés étaient les invités privilégiés des commissaires de la Céna.
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