Ce lundi, le traitement réservé aux candidats à l’immigration clandestine en Europe a été dénoncé par le chef du Haut-Commissariat de l’ONU aux réfugiés. Pour le responsable de cet organisme onusien chargé des réfugiés, il est inadmissible ce qui se passe en Méditerranée et ailleurs. «En tant qu’Européen, j’ai honte qu’il ait fallu un mois pour laisser débarquer seulement 27 personnes», a notamment fait savoir Filippo Grandi en référence à la situation du cargo Maersk Etienne.
Il dénonce des réactions xénophobes
Il a profité de cette occasion pour faire le procès de ce qu’il appelle «l’externalisation» de l’asile au-delà des frontières d’un pays». «Nous ne pouvons permettre aux réactions xénophobes, qui ne servent qu’à créer un consensus facile et à attirer des voix électorales, de façonner les réponses à des problèmes certes complexes mais gérables», a notamment dénoncé le patron du Haut-Commissariat de l’ONU aux réfugiés Filippo Grandi.
La situation au Sahel
Il n’a pas manqué de faire mention de la situation qui prévaut depuis plusieurs mois dans la région du Sahel ayant provoqué le déplacement de plusieurs milliers de personnes abandonnant leurs maisons et leurs habitations à cause des violences. Il regrette que 600.000 personnes soient obligées de laisser leurs domiciles et que plusieurs milliers de femmes aient été victimes de viol. «Peu de situations m’ont autant choqué», a-t-il déclaré.
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