Nucléaire iranien : des dissidents font des révélations

En 2018, Donald Trump arrivé au pouvoir deux ans plus tôt retire les Etats-Unis de l’accord sur le nucléaire iranien signé à Vienne en 2015. Le républicain estime que l’entente n’est pas suffisamment dissuasive pour éviter que la République islamique ne se dote de l’arme nucléaire. En effet, l’objectif de l’accord est d’empêcher Téhéran de fabriquer la bombe atomique en s’assurant que son programme nucléaire a des buts civils et non militaires. Pour cela, les pays signataires  lui offraient la levée des sanctions internationales qui pesaient sur son économie. En échange, il ne devrait pas faire un usage militaire de ses activités nucléaires.

 » Le site est situé dans une zone militaire « 

Ce vendredi 16 novembre, le Conseil national de la résistance iranienne (CNRI) a fait des révélations qui tendent à montrer que Téhéran ne respecte pas ses engagements. En effet, selon ce cercle d’opposants au régime iranien, qui organisait une conférence de presse à Washington, la République islamique a construit un nouveau site militaire secret « situé dans une zone militaire » près de Téhéran. « Ils ont trouvé une couverture appropriée pour garder secrets les mouvements et les identités des personnes sur place » a déclaré le vice-directeur du CNRI à Washington Alireza Jafarzadeh.

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C’est une branche du ministère iranien de la défense dénommée SPND qui en assure l’exploitation

Pour prouver leurs dires, les membres du Conseil national de la résistance iranienne ont présenté des photos satellites. Selon eux, le Centre en question a été bâti entre 2012 et 2017 à Sorkheh-Hessar à l’Ouest de la capitale irannienne. Et c’est une branche du ministère iranien de la défense dénommée SPND qui en assure l’exploitation.  Elle est selon leurs déclarations, chargée de mener des tests en vue de la mise au point des armes nucléaires. « Nos révélations prouvent que l’accord de Vienne n’empêche pas les activités des mollahs pour obtenir des armes nucléaires » fait savoir le NCRI. Ces déclarations pourraient faire réagir les pays signataires de l’accord de 2015.

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