Au Qatar, plusieurs passagères d’un avion ont été fouillées de force après qu’un bébé né prématuré ait été découvert dans les toilettes de l’aéroport de Doha, la capitale qatarie. Une situation assez difficile à vivre pour ces femmes, qui ont été invitées à participer à ces fouilles localisées, visant à déterminer, qui était la mère du bébé.
Le nombre de fouilles n’a pas été dévoilé. Cependant, nombre de femmes ont été forcées de descendre des avions dans lesquelles elles ont pu embarquer, avant d’être conduites dans des ambulances. Ce sont dans ces ambulances qu’elles ont subi une série d’examens visant à déterminer si elles avaient récemment donné la vie. Des frottis (tests de Papanicolaou) ont été réalisés de force.
Des fouilles forcées pour retrouver une mère
Outre le bébé, le personnel médical a exprimé ses craintes quant à la santé de la mère. C’est d’ailleurs l’une des raisons pour lesquelles les autorités ont été alertées. L’histoire elle, remonte au 2 octobre dernier. Elle a été révélée par des passagers australiens qui sont d’ailleurs arrivés avec près de 4 heures de retard à destination. Plusieurs autres vols sont concernés par ces retards et une enquête formelle a été ouverte au Qatar.
Le Qatar promet la lumière
Ce dimanche, les autorités ont appelé la mère du bambin à se manifester. Les examens menés n’ont rien donné et le nouveau-né lui, reste toujours non-identifié. S’il est en bonne santé, ce dernier risque d’être placé pour adoption. Le Qatar lui, a confirmé qu’il donnerait sous peu l’ensemble des informations liées à cet incident. Pour rappel, sur place, c’est la loi islamique qui est en place et les femmes tombant enceinte hors mariage risquent d’être sévèrement punies.
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