L’Union européenne se montre ferme face à la Turquie, face aux violations des eaux territoriales de Chypre, menées par cette dernière. L’UE a pris cette décision suite à l’intervention du président chypriote Nikos Anastasiades. Son accord était obligatoire pour l’approbation du principe de sanctions de l’Union européenne contre le chef de l’Etat biélorusse, Alexandre Loukachenko. Le chef de l’Etat chypriote est parvenu à obtenir gain de cause suite à plusieurs heures de grandes discussions.
Une approche spéciale adoptée face à la Turquie
Notons que la Turquie mène une politique expansionniste en Méditerranée orientale. Dans cette zone, cette dernière ainsi que Chypre et la Grèce se disputent plusieurs gisements d’hydrocarbures. Face à cette situation, l’Union européenne a décidé d’adopter une approche spéciale envers le pays de Recep Tayyip Erdogan. Selon les propos du président du Conseil européen, Charles Michel, cette approche vise d’une part à rendre meilleures certaines coopérations, et d’autre part à relancer l’union douanière. Toutefois, pour que cette approche soit appliquée, la Turquie se doit d’arrêter ses forages illégaux dans les eaux de Chypre.
« Nous utiliserons tous les instruments à notre disposition »
La présidente de la Commission européenne, Ursula Von der Leyen, n’a pas manqué d’affirmer la fermeté de l’UE face à la Turquie. « Si Ankara poursuit ses actions illégales, nous utiliserons tous les instruments à notre disposition » a-t-elle mis en garde, tout en précisant que des sanctions sont déjà élaborées et prêtes à être utilisées sur le champ. Selon Charles Michel, le côté turc doit profiter de cette offre et les dirigeants des pays de l’union européenne doivent juger avant la fin de l’année si plusieurs développements positifs ont été enregistrés.
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