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Violences en Côte d’Ivoire : les mises en garde de Bensouda

Peut-être que Laurent Gbagbo et Charles Blé ne seront pas les derniers Ivoiriens à comparaître devant la Cour pénale internationale (CPI). Face à l’actuel climat pré-électoral qui prévaut dans la nation éburnéenne, le Bureau de la procureure de la CPI a informé qu’il demeure saisi de la situation. « Je suis profondément préoccupée par les rapports publics et les informations reçues par mon Bureau, faisant état d’une recrudescence de violences graves depuis plusieurs jours dans des villes de la Côte d’Ivoire à l’approche de l’élection présidentielle prévue le 31 octobre 2020 », a notifié dans un communiqué Fatou Bensouda.   

Celle devant qui comparait depuis plusieurs années Laurent Gbagbo, à cause des violences post-électorales de 2010-2011, a condamné les violences intercommunautaires en Côte d’Ivoire qui ont occasionné plusieurs morts, des blessés et des atteintes graves aux biens de la population civile. Pour l’ancienne garde des Sceaux de la Gambie, « ces actes pourraient constituer des crimes relevant de la compétence de la Cour pénale internationale (CPI) »

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Les violences de 2010 ne doivent pas se répéter

Tout comme le Haut-Commissariat de l’ONU aux droits de l’homme (HCDH), avait invité ce mardi les différents acteurs au calme, au dialogue et à tourner dos aux discours haineux, la procureure a aussi appelé au calme, comme elle l’a fait dans le cadre des manifestations au Nigéria.

« Les violences connues en Côte d’Ivoire lors de la première crise pré-électorale de 2010 ne doivent pas se répéter. La violence de tout bord politique n’est pas une option. Toute personne qui commet, ordonne, incite, encourage ou contribue de toute autre manière à la commission de crimes visés par le Statut de Rome est passible de poursuites devant les tribunaux de la Côte d’Ivoire ou devant la CPI » la procureure.

Une réponse

  1. Avatar de Tchité
    Tchité

    Elle ne met pas son camp de rebelles, assassins et fossoyeurs de l’économie en garde ?
    Pourquoi pas aller faire la même chose aux usa ? Cette institution bancale et sa procureure Agbodozanhi là, c’est seulement en Afrique qu’elles ont la force.
    De n’importe quoi.

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