En Algérie, la dernière interview accordée par Emmanuel Macron à Jeune Afrique crée la polémique. Le président français est accusé d’ « ingérence ». Selon les militants de l’Hirak, un mouvement contestation populaire et l’opposition , le patron de l’Elysée s’immisce dans les affaires de l’Algérie. Une figure de l’Hirak rappellera même à Macron les engagements qu’il a pris en 2017 à l’égard de l’Afrique. Selon Karim Tabou, le jeune président insistait sur le fait que les rapports entre la France et le continent devraient être basés sur la liberté, sur la responsabilité, mais surtout qu’ils devaient mettre en évidence les talents de la jeunesse, les dynamiques populaires, de changements. Mais qu’a dit Emmanuel Macron pour provoquer cette levée de boucliers?.
» C’est la révélation que la France est aux manettes d’une feuille de route pour notre pays «
Le 20 novembre dernier, alors qu’il accordait un entretien au magazine panafricain Jeune Afrique, le président français a fait savoir qu’il ferait « tout son possible pour aider » son homologue algérien Abdelmadjid Tebboune dans la période de transition que traverse le pays. Le numéro 1 français a même traité le dirigeant algérien de « courageux ». Pour les partis d’opposition comme le MSP et le RCD , il s’agit clairement d’une « ingérence ». Le RCD dira même qu’au-delà d’une simple ingérence, c’est « la révélation que la France est aux manettes d’une feuille de route pour notre pays ».
Karim Tabou pense de son côté que les prises de positions de M Macron prouvent qu’il se « dresse contre les volontés des peuples ». Il avertit le président français : « En Algérie, il y a une prise de position claire en faveur de la dictature contre la démocratie, contre la jeunesse, contre le changement, contre la dynamique de tout un peuple ».
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