En Corée du Sud, deux personnes ont été arrêtées ce lundi 9 novembre. Ils sont accusés d’avoir placardé sur l’un des murs de l’ambassade de France, pas moins de cinq tracts appelant au respect des musulmans et de leur religion. Une preuve de plus que la sortie d’Emmanuel Macron continue d’alimenter les débats.
Il y a quelques jours, le président français affirmait que la France ne reculerait jamais face à l’islamisme radical et que le pays ne renoncerait pas à la liberté d’expression, au droit au blasphème ainsi qu’au droit à la caricature. De quoi susciter l’indignation chez les représentants de la communauté musulmane, qui n’ont pas hésité à monter au créneau. Résultat des dizaines de manifestations, ont éclaté un peu partout et de nombreuses enseignes ou représentants religieux, ont appelé au boycott des produits français.
Deux individus arrêtés en Corée du Sud
Les tracts déposés en Corée du Sud eux, sont sur la même longueur d’onde. «Ne méprisez pas les musulmans», «Ne détruisez pas notre religion», «Ceux qui pointent un couteau vers nous, seront tués par un couteau», sont quelques-unes des phrases que nous pouvions lire sur les documents collés. L’un des tracts laissait également apparaître une photo du président Macron, barrée d’une croix rouge.
La piste terroriste, étudiée
Deux suspects ont été arrêtés, tous deux âgés de 25 ans. Un mandat d’arrêt a été émis à leur encontre, par le tribunal du district ouest de Séoul. Pour le moment, la nationalité et l’identité des deux hommes n’est pas connue. Pour autant, la police souhaite prendre toutes les précautions possibles et enquête sur un possible lien entre les deux individus et une entreprise terroriste. Il y aurait, en Corée du Sud, 260.000 musulmans, pour 51 millions d’habitants.
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