L’affaire d’évasion de deux détenus de la prison civile d’Akpro-Missérété dans le département de l’Ouémé continue de faire des vagues. Le ministre de l’intérieur durcit le ton et fait appliquer les textes en la matière. Le régisseur de la prison civile de Cotonou et son collègue d’Akpro-Missérété suspendus et mis aux arrêts de rigueur à la brigade criminelle.
Le gouvernement du Bénin à travers son ministre de l’intérieur entend élucider cette scabreuse affaire. A la suite de l’évasion de deux détenus de la prison civile d’Akpro-Misséré dans la matinée du dimanche 25 octobre 2020, les sanctions n’ont pas tardé à être prononcées et les différents responsables ont subi la rigueur de la loi conformément aux règles en République du Bénin.
En effet, c’est suite à une émeute annoncée par les détenus de la prison civile de Cotonou à laquelle devraient participer les deux évadés afin de s’échapper que le régisseur de la prison civile de Cotonou après avis de sa hiérarchie à transférer les détenus à la prison d’Akpro-Missérété, le samedi 24 octobre 2020. A la grande surprise, les deux détenus transférés se sont échappés de la prison de Missérété, réputé être l’une des prisons les plus sécurisées de la région.
Il faut préciser que l’un des détenus est un militaire de grade caporal, 41 ans, emprisonné à la maison d’arrêt de Cotonou depuis le 02 octobre 2019 pour des faits constitutifs d’infraction de complot contre l’autorité de l’Etat. En plus des deux régisseurs des prisons de Cotonou et d’Akpro-Missérété, les gardiens-chefs des deux maisons d’arrêts, tous des hommes en uniforme sont aussi privés de leurs libertés.
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