Les ex-commandants et commandants adjoints de brigades en service dans les unités de police républicaines mécontents du traitement auquel ils sont soumis. Leur ras-le-bol est dû à la position actuelle qu’ils occupent dans leur unité respective et qu’ils jugent humiliante. La tension plane et les mécontentements s’intensifient, a rapporté l’Agence Bénin presse.
Les lois votées par l’assemblée nationale pour soulager les peines des fonctionnaires de la police républicaine peine à être appliquées aux concernés. Malgré que ces lois aient été promulguées, les « discriminations » se poursuivent dans les unités de police entraînant du coup, des frustrations dans le rang des ex-commandants de brigade.
L’assemblée nationale a déjà joué son rôle
« Pour ne rien vous cacher, l’humiliation est de trop. Ça devient insoutenable », aurait confié à l’Abp un ex-commandant de brigade en service dans une unité de police républicaine qui indique que l’assemblée nationale a déjà joué son rôle et le président de la république a déjà fait ce qu’il doit faire. Il s’agit de l’application des articles 181 et 182 de la loi n° 2020 -16 du 03 juillet 2020 portant statut spécial des personnels de la police.
Son application permettra aux agents de la police de retrouver leur grade et leur position au sein de la police républicaine. La lenteur de la mise en œuvre de la loi implique entre autres les blocages des promotions, des ports de galon et de la gestion des carrières.
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