CAF : Ahmad Ahmad veut déposer un recours devant le TAS

Après l’annonce de la sanction qui lui a été infligée par la Commission d’éthique de la FIFA ce lundi 23 novembre 2020, Ahmad Ahmad veut déposer un recours devant le Tribunal arbitral du sport (TAS). Dans un communiqué rendu public par l’équipe du désormais ex président de la CAF, il est écrit que le Malgache, vice-président de la FIFA «annonce que ses conseils déposent un appel devant le Tribunal arbitral du sport (TAS) afin de contester fermement la condamnation prononcée par la chambre de jugement de la commission d’éthique de la FIFA ».   

Cet appel sera assorti d’une demande d’effet de suspension afin de ne pas aggraver le préjudice subi par Ahmad Ahmad, et lui permettre de mener campagne en vue de sa réélection à la présidence de la CAF. Dans ledit communiqué, le camp Ahmad estime que la décision d’infliger une sanction de 5ans d’interdiction d’exercer toute activité liée au football (au niveau national comme international) ainsi qu’une amende CHF200 000 «n’a pas été rendue de façon juste et impartiale ». L’équipe de Ahmad fait savoir qu’au cours des mois d’enquête menée par la chambre de jugement de la commission d’éthique de la FIFA contre la CAF et son président, «de nombreux procédés surprenants ont été relevés ». Pour le camp Ahmad, la FIFA a donné mandat au cabinet d’audit PWC pour investiguer l’administration du football africain alors même que ce cabinet œuvrait pour la CAF et sous mandat de ce dernier.

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Conflit d’intérêts

Ce qui a créé «un conflit d’intérêts et un problème de manque d’impartialité évident ». De plus, l’équipe du Malgache indique que des rumeurs persistantes concernant une possible implication de la FIFA dans le travail de la commission d’éthique ont constamment résonné dans la presse européenne et africaine. Plus encore «des fuites d’informations relatives à la procédure  en cours (pourtant censée être strictement confidentielle) et systématiquement défavorables au président Ahmad, ont été rendues publiques par voie de presse, empêchant du fait la tenue d’un travail d’enquête serein ». Le communiqué informe que même «l’audition de Ahmad, auquel a été notamment refusé  le droit  de présenter une partie de ses témoins, lors d’une audience menée au pas de charge, ne s’est pas tenue selon les standards attendus et habituels ». Pour l’équipe du Malgache, les faits ont été donc présentés «de façon largement contestable et contestée ».   

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